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éditorial

Meilleurs voeux

Par Bertrand Collard, rédacteur en chef de La Vigne - La vigne - n°216 - janvier 2010 - page 5

La rédaction de « La Vigne » souhaite à tous ses lecteurs, ainsi qu'à leur famille, une excellente année 2010. En ces temps où l'économie donne des signes de reprise, il est permis d'espérer le retour d'une certaine prospérité pour la viticulture, si durement éprouvée depuis tant d'années. Déjà, les exportations de cognac repartent, aspirées par le dynamisme de ses deux premiers acheteurs que sont les Etats-Unis et l'Asie. Les autres régions françaises, pour lesquelles l'Europe compte davantage, doivent encore prendre leur mal en patience, car notre Vieux continent est à la traîne de la reprise. Mais des signes d'espoir sont bien là. Sur les marchés du vrac, les prix résistent alors que les négociants ne se pressent pas pour acheter. Osons un pronostic : ils devraient rester à des niveaux satisfaisants durant toute la campagne. Plusieurs raisons à cela. La première, on l'a vu, c'est que l'économie mondiale repart. Le déstockage, que tous les opérateurs ont pratiqué, va prendre fin, si ce n'est pas déjà le cas. Or, l'intérêt pour le vin ne s'est jamais démenti. Mieux encore : il gagne de nouveaux pays, le Brésil par exemple. Il va donc bien falloir approvisionner les marchés.

La seconde raison, c'est que les acheteurs ont pris conscience qu'ils allaient définitivement ruiner la production, puis eux-mêmes par effet d'entraînement, s'ils n'étaient pas capables de payer des prix décents. Notre enquête dans les vingt et une régions françaises le montre. Certes, la tension monte entre les deux partenaires du fait des griefs accumulés durant la morne campagne passée. Malgré cela, la production n'a jamais été autant consciente des difficultés du négoce, et inversement.

Troisième raison : les efforts de réorganisation de la filière vont porter leurs fruits. Tout le monde a travaillé d'arrache-pied à mettre en place la nouvelle segmentation de l'offre imposée par l'OCM qui est plus compréhensible pour les consommateurs. De quoi renouveler le discours et l'intérêt pour notre offre.

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