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Agrovina, le rende z-vous du petit matériel

La vigne - n°151 - février 2004 - page 0

Du 27 au 30 janvier, à Martigny (Suisse), Agrovina a reçu 13 500 visiteurs, soit 10 % de moins que la précédente édition. 200 exposants ont monté 9 000 m de stands. Selon un sondage, ils sont satisfaits des affaires conclues.

Ceux qui ont bravé les rigueurs de l'hiver suisse, pour se rendre à Agrovina, ont découvert une offre de matériels pour la mécanisation des petites parcelles en pente. C'est une particularité de ce salon montagnard. Il réunit de nombreux exposants de chenillettes et d'accessoires adaptés à ces engins.
Chappot a présenté une nouvelle option : la correction de dévers. Silent AG a dévoilé la nouvelle gamme d'engins à chenilles Geier. Il a mis en évidence l'une des améliorations apportées par le fabricant italien : la monte de roues à boggie sur le train de roulement.
Silent AG a présenté trois tracteurs de 40, 50 et 60 ch, larges de 90, 95 et 110 cm. Le premier coûte 32 000 euros HT. Tous sont pourvus de sièges réversibles, d'un joystick qui regroupe toutes les commandes des outils, d'un système appelé Tempomat pour programmer une vitesse constante d'avancement, et d'un écran plat qui indique le niveau de gasoil ou d'huile, la charge des batteries, la vitesse, etc. Geier fabrique également des charriots à roulettes très pratiques pour décrocher les outils de ses micro-tracteurs. Mais il n'a pas pensé à tout : lorsque le siège est inversé, le chauffeur se retrouve en position désagréable.
Zallys, un autre fabricant italien, était représenté par son distributeur français Tractodiff. Ce dernier a exposé un siège de taille et une brouette électriques. Cette dernière, montée sur trois roues, transporte 300 kg à plat. Un engin utile pour la récolte en caisses.
Au rayon des produits et matériels de cave, Agrovina a servi de session de rattrapage à Beaulieu Filtration (Bezouotte, Côte-d'Or). Faute d'être prêt à temps, ce dernier n'avait pas pu exposer au Sitévi, ses nouveautés qui ' révolutionnent l'encollage des filtres kieselguhrs '. Du coup, il les a présentées sur le stand de son importateur suisse Elvamac. Ce sont des plaques de cellulose et de diatomées, que l'on jette dans le bac d'alluvionnage où elles se délitent. Avec une plaque, on constitue la précouche de 1 m² de filtre. Il n'y a donc plus de difficulté de dosage. A l'arrivée, on obtient un vin plus brillant qu'avec une précouche standard et on filtre 20 à 30 % de vin en plus, à volume de terre égal. Pour préparer une filtration sur terre rose, on utilise les plaques Cel 15 S, vendues 3,48 euros HT l'unité. Pour une filtration sur terre blanche, on emploie les Cel 15 B qui valent 2,94 euros. Ces consommables n'alourdissent pas le coût de filtration.

A quelques pas de là, Schneider (8405 Winthertur, umwelt@sdt.ch) a distribué un prospectus vantant une solution bien plus radicale, le Vitacel. C'est une préparation de cellulose, venue d'Allemagne, qui rend toute terre de filtration inutile. Des expériences ont déjà été tentées dans ce sens. Celle-ci serait la première ayant abouti. Dans son document, l'exposant fait état de meilleurs résultats oenologiques. La cellulose respecterait mieux les vins que la terre. Cependant, ce matériau étant plus cher que le kieselguhr, son utilisation se justifie, d'un point de vue économique, uniquement lorsque l'élimination de la terre est tellement contraignante qu'elle augmente significativement les coûts.

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