ImprimerLa taxe Adar a rapporté 111 M, dont 94 M serviront au financement des chambres d'agriculture et des instituts. La filière viticole exige que la part de l'ITV soit revue à la hausse.
Dès le 1er janvier 2003, paraissait l'arrêté fixant le montant de la taxe Adar (Agence de développement agricole et rural). Mais il a fallu attendre la fin du mois de novembre pour que soient désignés son directeur et les membres de son conseil d'administration. Encore un peu de patience... et le 2 décembre, l'organisation élisait son président ! La voilà donc prête à fonctionner. Le 17 décembre, elle tiendra une réunion cruciale, au cours de laquelle elle décidera de la répartition de la somme collectée.
La taxe Adar a rapporté 111 Meuros. Comme convenu, l'Etat a déjà pris un peu plus de 17 Meuros pour le syndicalisme agricole général. Il reste donc 93,7 Meuros à répartir entre la trésorerie de l'Adar, les chambres d'agriculture et les instituts techniques, dont l'ITV. Cette somme ira au budget 2003 de ces organisations et complètera celle que l'Etat leur a déjà versée. Pour l'exercice 2002, l'Anda avait prévu de distribuer 107 Meuros. L'enveloppe de l'Adar sera donc plus mince de 12 %. Or, la filière viticole demande que la part rétrocédée à l'ITV soit revue à la hausse.
Elle estime fournir 16 Meuros de taxe Adar. Elle exige 10 Meuros pour l'institut, alors qu'il percevrait 6 Meuros si les règles de répartition étaient inchangées. Difficile de croire qu'un arbitrage aussi favorable à la viticulture soit rendu le 17 décembre, car cela supposerait que les autres filières agricoles acceptent de serrer deux fois la ceinture à leur institut.