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archiveXML - 2003

Une réglementation doit être applicable sur le terrain

La vigne - n°149 - décembre 2003 - page 0

'Nous n'avions pas préconisé de liste positive de mélanges mais, nous respectons la décision du ministère. Il n'est plus question de refaire le débat sur les mélanges. Nous étions pour une liste négative, car le nombre de mélanges posant un problème est limité par rapport au nombre de mélanges possibles. Nous avons évalué qu'en prenant tous les paramètres en compte, il y avait environ 50 000 mélanges possibles en viticulture. Ce n'est pas raisonnable, nous avons donc réduit à 15 000. Or, cela ne donne pas satisfaction aux firmes. Pour nous comme pour elles, le travail est considérable. Dans notre institut, nous avons une personne qui travaille depuis six mois sur ce dossier.
Mais c'est surtout en terme de communication qu'une liste négative aurait été plus satisfaisante. Actuellement, l'information du vigneron est complexe. Les firmes ne peuvent plus préconiser de mélanges, ni indiquer des mentions de compatibilité ou d'incompatibilité. Du coup, pendant cette phase transitoire, les vignerons les plus consciencieux sont désorientés. Ensuite, lorsque tout sera calé, comment les informer de ce qu'ils peuvent mélanger ? Une réglementation doit être applicable sur le terrain, car c'est le vigneron qui, au final, fera qu'elle sera ou non bénéfique pour l'environnement. '

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