ImprimerPlusieurs techniciens, dont Marie-Laure Panon, de l'interprofession champenoise ont insisté sur la nécessité d'améliorer l'état sanitaire des plants.
Le 25 mars dernier, 275 professionnels se sont réunis au Centre vinicole Champagne Nicolas Feuillate (Chouilly, Marne), pour assister à une journée sur les viroses, les maladies du bois et les nouveaux ravageurs. La Champagne voit ces parasites progresser. ' Il y a dix ans, l'enroulement était secondaire, actuellement c'est devenu prioritaire ', a constaté Xavier Rinville, du CIVC (Comité interprofessionnel du vin de Champagne). La cicadelle verte a marqué les esprits à l'approche de la vendange 2002, année où le black-rot est apparu pour la première fois dans l'Aube.
Quant au vecteur de la flavescence dorée, il est aux portes de la région. Quelles stratégies pour demain ? ' Attention de ne pas retomber dans la lutte d'assurance ', a rappelé Laurent Panigai, du CIVC. Des réflexions sont en cours sur l'éventualité du traitement à l'eau chaude des bois et plants. Son intérêt ne se limite pas à la lutte contre la flavescence dorée. Bernadette Dubos, de l'Inra de Bordeaux, a expliqué que l'esca et le black dead arm (BDA) pouvaient se transmettre en pépinière.
Or, Marie-Laure Panon a annoncé qu'une communication récente montre l'intérêt du traitement à l'eau chaude contre les champignons des maladies du bois. ' Pourquoi ne pas réfléchir à une approche globale de lutte contre différentes maladies grâce à ce traitement ? Il faut néanmoins discuter du coût, et que soit mis en place un cadre juridique . '