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La petite récolte booste certains marchés

La vigne - n°137 - novembre 2002 - page 0

Sauf en Champagne et en Val de Loire, le millésime 2002 devrait être inférieur en volume à 2001. Cette annonce a raffermi les prix en Languedoc, Midi-Pyrénées et Provence.

Selon les prévisions de l'Onivins, la récolte 2002 avoisinerait 52,7 Mhl, soit presque 5 % de moins que celle de 2001, elle-même inférieure de 6 % à la moyenne triennale. L'annonce d'une petite vendange a eu un impact sur certains marchés, avec une revalorisation des cours.
C'est le cas en Languedoc, où l'on a relevé ' un petit affolement du marché des vins de pays et de table avec, pour ces derniers, des contrats négociés jusqu'à 3,66 euros/°hl '. La ' surchauffe ' a été brève puisque début novembre, les affaires avaient repris un cours normal.
Situation comparable en Midi-Pyrénées, où l'on s'attend à une récolte globale en baisse de 15 %.
La délégation régionale de l'office à Toulouse note des progressions de prix pour les VDP ' d'environ 10 % '. Une revalorisation nécessaire pour compenser la perte de volume... En Provence, le démarrage s'effectue sur des cours très (trop ?) élevés. Fin octobre, le rosé affiche un prix moyen pondéré de 125,04 euros/hl, en hausse de 15 % par rapport à 2001 !
En Bourgogne, l'interprofession annonce un volume échangé, à fin octobre, en hausse de 21 % pour le millésime 2002, surtout tiré par les blancs. Selon cette même source, les cours se maintiennent. Dans le Beaujolais, le marché des primeurs s'est assez bien déroulé. Les transactions de génériques affichaient un retard à fin octobre, mais celles de villages étaient en avance. Selon des courtiers, le prix moyen pondéré se situait autour de 173 euros/hl pour les beaujolais et 155 euros/hl pour les beaujolais villages. Pour les autres régions, le début de campagne est plutôt lent.
Dans le Val de Loire, les moûts bruts de sauvignon se sont négociés à 72 euros/hl, mieux que ceux de chardonnay, à 62 euros/hl. Dans le Bordelais, la délégation régionale de l'Onivins note un démarrage tranquille, marqué par un volume global de transactions en léger retrait par rapport à l'an passé, mais avec des prix plus fermes.

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