'Les conditions de production des VDN sont complètement différentes de celles des VDL : des rendements plus bas, un degré minimum plus élevé (250 g de sucre) et peu de mécanisation possible. Dans notre département, nous ' survivons ' notamment avec les VDN. Nous ne pouvons pas faire grand-chose d'autre. Le différentiel de taxation compense notre handicap naturel. Concernant le marché, nous ne sommes pas exactement sur les mêmes segments : nous avons un côté plus artisanal. Et si la fiscalité était vraiment un handicap pour les VDL, pourquoi leurs ventes récentes sont-elles à la hausse ? Augmenter notre fiscalité serait suicidaire pour le département des Pyrénées-Orientales, principal producteur de VDN. Nous ne cherchons d'histoires à personne. Nous ne pouvons rien à la fiscalité des VDL. Par contre, si leurs droits baissent, d'autres produits (porto, xéres..) s'engouffreront dans la brèche et nous en pâtirons tous. Nos politiques nous assurent que rien ne changera pour nous. '