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archiveXML - 2002

Limoux mise sur la blanquette

La vigne - n°128 - janvier 2002 - page 0

Quatre appellations pour un tout petit terroir (90 000 hl en 2000) : c'est la difficulté à laquelle les Limouxins doivent faire face. Entre la blanquette, le crémant, la méthode ancestrale et le limoux tranquille, le consommateur s'y perd. Cette diversité revient, pour les opérateurs (9 maisons de négoce, 19 caves particulières et 1 coopérative), à démultiplier leurs efforts de marketing. D'après le syndicat local, la blanquette représente entre 60 et 70 % de la récolte. Cette prédominance explique le choix de la section interprofessionnelle Limoux. ' La nouvelle campagne de communication mise tout sur la blanquette. En déployant nos efforts sur elle, nous espérons développer les ventes sur les deux autres effervescents ', explique Sylvie Lacube, chargée de promotion. De son côté, le vin tranquille s'en sort plutôt bien, appuyé par la communication de la coopérative du Sieur d'Arques qui organise, depuis 1990, ' Toques et clochers', une vente aux enchères parrainée par de grands restaurateurs. La campagne d'affichage, démarrée cet été en Languedoc-Roussillon, a fait l'objet d'une ' piqûre de rappel ' pour les fêtes de fin d'année, sur la région toulousaine et à Lille. Les investissements en matière de communication, qui se sont élevés à 1,83 Meuros (12 MF) en 2001, sont la preuve d'une volonté de mieux valoriser la blanquette-de-limoux. Selon le panel Secodip, qui analyse les ventes en hyper et supermarchés (hors hard discount), moins de 3 % des ménages français achètent cette AOC. Ils dépensent en moyenne 71,50 euros/an/foyer (469 F), contre 50,92 euros (334 F) en 1998. ' La hausse des dépenses s'explique par une augmentation des prix d'achat et par une progression des quantités achetées ', explique Christophe Jammes, du CIVL (interprofession). Les prix sont passés de 3,95 euros/col (25,92 F) en 1998 à 4,07 euros (26,71 F) en 2000. Sur les 6 M de bouteilles vendues en 2000, une sur quatre part à l'export. Sur ce marché extérieur, l'Union économique belgo-luxembourgeoise est primordiale puisqu'elle représente la moitié des ventes à l'export. Sur les 4,5 millions de cols distribués en France, 2,6 M l'ont été en super et hypermarchés.

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