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archiveXML - 2001

Le mildiou est finalement étouffé mais reste à surveiller

La vigne - n°122 - juin 2001 - page 0

A ce stade, aucune attaque significative de mildiou n'a été signalée.

La période froide entre les mois d'avril et de mai a nettement bloqué le développement du mildiou. L'Epi était élevé très tôt dans l'année. La pluviométrie était favorable au champignon, alors que les températures ne l'étaient pas. 2001 ne devrait donc pas être une année à mildiou, alors qu'elle s'annonçait avec une pression plus importante que celle de 2000. Le temps sec enregistré à la fin du mois de mai a empêché les contaminations. Début juin, la préoccupation des vignerons est de bien positionner les traitements avant de probables averses orageuses. Effectivement, les produits phytosanitaires ont un effet curatif limité par temps chaud.Les fongicides pénétrants ou systémiques ont été privilégiés en début de campagne, car la vigne était en période de forte croissance. ' La situation a été parfaitement contrôlée ', observe un conseiller. Le mildiou n'a pas causé de préjudice, car la couverture a été bien menée grâce à un démarrage précoce. Les cadences de traitements antimildiou se relâchent actuellement, tandis que la vigilance vis-à-vis de l'oïdium grandit. Au début du mois de juin, en Champagne, on comptait trois semaines sans pluie. Le mildiou peut actuellement redémarrer au moindre orage. C'est pourquoi toute la profession reste attentive. Finalement, la présence précoce du mildiou n'a pas été très virulente, étant donné qu'il y a peu de végétation sur laquelle le champignon pouvait se développer, et surtout parce que la vigne n'était pas réceptive.

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