La dégustation en débat

Du 14 au 17 juin, Perpignan et Collioure (Pyrénées-Orientales) ont accueilli le 40e Congrès des oenologues. Jean-Luc Liberto, président régional des oenologues, se réjouit de la participation : ' 500 oenologues, sur un total de 1 400 adhérents à l'union des oenologues de France ! Et il y avait beaucoup de jeunes ! ' Les prix d'inscription avaient été particulièrement étudiés pour permettre au plus grand nombre de participer à ce rassemblement, à la fois convivial et studieux. Les conférences techniques portaient sur la dégustation et l'analyse sensorielle, thème cher aux oenologues. Mais ceux-ci ne font pas que de l'analyse sensorielle stricte, ils savent aussi parler du vin. Or les médias font rarement appel à eux et préfèrent s'adresser à des sommeliers. Les oenologues souhaitent désormais occuper le terrain. Et leur maison, qui devrait ouvrir ses portes cet automne dans le XIII e arrondissement de Paris, devrait les y aider.Lors des commissions techniques, il a été décidé de mettre en place une formation professionnelle continue de haut niveau, consacrée à la dégustation et réservée aux adhérents de l'union des oenologues. Des modules différents devraient être proposés dès 2001, le but étant, à terme, de créer un niveau ultime de formation qui conduira à la qualité d'oenologue expert. Une réflexion a également été menée sur la nécessité de créer une sorte de conseil de l'ordre, afin d'aider cette profession à faire face aux mises en cause, qui ne peuvent que s'accroître dans notre société.