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archiveXML - 2000

Les groupes concernés ne voient pas de perspectives alléchantes de rentabilité dans le vin.

La vigne - n°109 - avril 2000 - page 0

Les grands groupes, français ou étrangers, concernés par le secteur vinicole ne voient pas dans le vin des perspectives alléchantes de rentabilité. LVMH, le premier groupe français, ne se désengage pas du monde des vins et des spiritueux... mais il investit et réalise sa croissance ailleurs (luxe, internet...), sauf pour des achats de prestige comme Yquem (Sauternes). Il en est de même pour François Pinault (Printemps-La Redoute), qui a voulu réaliser avec Latour (Médoc), une acquisition de réussite sociale'. Pernod Ricard investit dans la branche vinicole... mais pas en France. Rémy Cointreau (marques en Bordelais et en Charentes) a subi de plein fouet la crise asiatique. Bols, hollandais, s'est désengagé en cédant une grande affaire bordelaise. Seagram, le grand groupe nord-américain, abandonne les vins et spiritueux (champagne et armagnac en France) pour investir dans la communication. Castel, n°1 des vins en France, se fait discret et n'investit guère. Par contre, parmi les firmes à chiffre d'affaires plus modestes, des groupes comme William Pitters et Taillan (Bordelais) consolident leurs implantations en France et à l'étranger. On note aussi que des investisseurs institutionnels (banques et assurances) ayant investi dans les vignobles il y a dix ans, cherchent à s'en retirer. Le système français des appellations permet souvent de conserver la partie la plus importante de la valeur ajoutée à la propriété, ce qui contribue d'ailleurs à maintenir des emplois dans l'agriculture.'

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