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Bon bilan de campagne pour les appellations

La vigne - n°102 - septembre 1999 - page 0

Le premier bilan de la campagne 1998-1999 est positif pour la plupart des appellations. La baisse des cours dans le Bordelais s'apparente à un retour au calme.

On constate une hausse globale des cours en Bourgogne (+ 15%) et en Beaujolais (+ 20%). Là, un record a été battu sur le marché extérieur (800 000 hl exportés). La Bourgogne enregistre un léger recul des échanges (- 5%) mais la demande sur le millésime 98 a été soutenue (+ 2%).En Anjou-Saumur, la hausse des cours est générale et maîtrisée : maximum de + 6% pour les blancs, de + 7% pour les rosés et de + 15% pour les rouges. Le marché est resté actif. Idem dans les côtes du Rhône, où les volumes commercialisés en côtes-du-rhône régionales sont stables alors qu'un record a été battu pour les villages avec 295 000 hl (+ 20%). La hausse globale des cours est de 9%.Léger fléchissement, en revanche, pour les côtes-de-provence (- 2%) dont le marché à la production a été très actif. On s'attend à une baisse des stocks, ce qui est une bonne nouvelle car la vendange devrait être abondante. En Languedoc, on se félicite de la campagne 1998-1999 où la hausse des prix représente un rattrapage attendu par la profession. La récolte devra être irréprochable en qualité et modérée en quantité pour ne pas perturber l'équilibre. En Alsace, les volumes commercialisés sont en hausse de 10%. Les cours du sylvaner progressent légèrement (+ 5%), ceux du riesling sont stables.Dans le Bordelais, l'évolution des prix du bordeaux générique en vrac s'analyse comme un effet de balancier : accroissement des mois de février à mai 1998, baisse de mars à juin 1999. Les volumes commercialisés sont en retrait de 17% par rapport à l'exceptionnelle campagne 1997-1998.En revanche, le niveau des échanges est comparable à celui de 1993-1994 ou 1994-1995. Une augmentation des stocks à la propriété est prévisible. Cela ne gêne pas la profession qui rappelle que les réserves ont été largement sollicitées. Au niveau national, les stocks des appellations avoisineraient, selon l'Onivins, les 21,2 Mhl (+ 5,5%).

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