Faut-il mentionner la présence des sulfites sur les étiquettes?

Lors des débats, en juin dernier, sur la loi relative à la couverture maladie universelle (CMU), les parlementaires ont adopté un amendement (article 42 de la loi ou L. 562-2 du code de la consommation) visant à rendre obligatoire, sur l'étiquetage des denrées alimentaires préemballées, la mention des composants alimentaires allergènes (responsables d'une réaction de type allergique), définis par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France. Le Conseil constitutionnel a annulé la disposition ainsi adoptée, le 23 juillet dernier, pour des questions de forme. Néanmoins, il y a fort à parier que le débat resurgisse.Le vin pourrait être concerné par la disposition puisqu'il est réglementairement considéré comme un produit préemballé et que certains de ses composants, comme les sulfites, sont susceptibles de provoquer des allergies. Certes, pour l'instant, les produits vitivinicoles sont protégés par une réglementation spécifique de leurs règles d'étiquetage, définis au niveau communautaire. Reste à savoir qui l'emportera entre partisans et opposants de la mention des allergènes?