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Des transactions tardives en côtes-de-provence

La vigne - n°100 - juin 1999 - page 0

Depuis le début de campagne, le volume des transactions de côtes-de-provence rosés frôle les 340 000 hl, en recul de 13 % sur la campagne précédente. Mai a permis une reprise.

D'ici la fin du mois de juin, le retard de campagne devrait être rattrapé. Eric Santier, de l'Interprofession des côtes de Provence, reste confiant malgré une baisse sensible de l'activité du vrac. Depuis le mois de septembre, le volume des transactions s'élève à 370 000 hl, contre 423 000 hl à la même période l'année dernière. Selon l'analyste, cette baisse de 13 % s'explique par un fort ralentissement de l'activité (- 30 %) en mars et avril. ' Heureusement, le mois de mai a permis une belle reprise, avec une progression de 20% des volumes par rapport à mai 1998.'Sur les 370 000 hl de vins vendus en neuf mois, 340 000 hl sont des rosés. ' L'achat restant très saisonnier - la plus grande partie de la commercialisation se fait de mai à septembre - le gros du marché en vrac s'effectue habituellement vers le mois de mars, jusqu'à la fin du printemps ', indique Eric Santier.Propos confirmés par Pierre-Jean Bertri, courtier varois, pour qui le ' retard ' dans les transactions s'explique aussi par ' une tendance des acheteurs en vins, notamment la grande distribution et la restauration, à travailler de plus en plus en flux tendus ', ce qui, par ricochet, entraîne des achats plus tardifs du négoce.Le prix moyen des côtes-de-provence rosés s'élève depuis le début de campagne à 714 F/hl, en très légère baisse par rapport à l'an passé. Pour les rouges, on assiste à une augmentation de 3 % des cours moyens, qui se situent à 729 F/hl. Sur les 820 000 hl de la dernière récolte agréée en côtes de Provence, les rosés représentent 79 % des volumes, les rouges 17 % et les blancs 4 %. La part des rosés tend à baisser : ils représentaient 85 % des volumes dans les années 1995-1996. Cela se fait au profit des rouges, pour deux raisons. En amont, de nombreux vignerons ont estimé que la récolte de l'année 1998 constituerait un bon millésime pour les rouges. En aval, la demande pour ces vins est plus forte en France et à l'export avec le Japon, devenu le premier importateur de côtes-de-provence rouges.

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