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Grégoire imite, Pellenc innove

La vigne - n°83 - décembre 1997 - page 0

Les brevets qui protégeaient les norias de Braud sont tombés dans le domaine public. Grégoire n'a pas attendu pour proposer ce système de convoyage à ses clients. Sur deux modèles, ils ont le choix entre les tapis et la chaîne de godets. ' Le marché demande les norias, expliquait-on chez Grégoire pour justifier de l'adoption d'un principe jusque là critiqué. Mais nos machines resteront d'abord des Grégoire, avec leur poste de conduite central et leur robustesse. ' A en croire les commentaires sur les nouvelles norias, le constructeur a effectivement porté son effort sur ce dernier point. Beaucoup de visiteurs les jugeaient plus robustes que les originales. Si Grégoire devait faire progresser la fiabilité de cette chaîne de convoyage, ce serait une bonne chose. Ce constructeur signalait également que pour ses secoueurs, il avait abandonné le cintrage au profit du moulage, là aussi, dans le but de les rendre plus résistants aux chocs.Pellenc a obtenu la médaille d'or pour son Smart système, une tête de récolte dont on règle, depuis le poste de conduite, le pincement, l'accélération et l'amplitude du secouement, en plus de sa fréquence. Malgré notre demande, nous n'avons pas pu la voir à l'oeuvre au cours des vendanges. Nous ne l'avons donc découverte qu'au salon. Pour automatiser les réglages, l'excentrique qui produit le battement sur tous les têtes actuelles a fait place à des vérins hydrauliques asservis. Ils pourront être montés sur les machines qui sont déjà en service. La solution est élégante mais est-elle fiable? Les vérins exécuteront-ils sans défaillir le nombre incalculable de mouvements que leur imposera l'ordinateur de bord? Pellenc assure que les premiers essais se sont bien passés. Cette saison, il met en vente une présérie de cinq machines qui seront surveillées de près.Si les précédents constructeurs avancent, Alma recule. Il abandonne l'automotrice pour se concentrer sur son point fort : la machine tractée qu'il perfectionne en la rendant entièrement hydraulique et en y ajoutant une bâche qui empêche les feuilles situées au-dessus de la zone fructifère de tomber dans la vendange. Ce retrait du marché des automoteurs n'est que temporaire. Un nouveau modèle est prévu pour 1999. D'ici là, Lauprêtre pourrait damner le pion à Alma. Cette petite société, installée en Saône-et-Loire, qui ne fabriquait que des kits, est venue à Montpellier avec un automoteur de petit gabarit. Elle propose trois modèles de 60, 80 et 100 ch à quatre roues motrices et directrices et à voie variable. Les arguments mis en avant par le fabricant sont : maniabilité, fiabilité et prix réduit.

Les brevets qui protégeaient les norias de Braud sont tombés dans le domaine public. Grégoire n'a pas attendu pour proposer ce système de convoyage à ses clients. Sur deux modèles, ils ont le choix entre les tapis et la chaîne de godets. ' Le marché demande les norias, expliquait-on chez Grégoire pour justifier de l'adoption d'un principe jusque là critiqué. Mais nos machines resteront d'abord des Grégoire, avec leur poste de conduite central et leur robustesse. ' A en croire les commentaires sur les nouvelles norias, le constructeur a effectivement porté son effort sur ce dernier point. Beaucoup de visiteurs les jugeaient plus robustes que les originales. Si Grégoire devait faire progresser la fiabilité de cette chaîne de convoyage, ce serait une bonne chose. Ce constructeur signalait également que pour ses secoueurs, il avait abandonné le cintrage au profit du moulage, là aussi, dans le but de les rendre plus résistants aux chocs.Pellenc a obtenu la médaille d'or pour son Smart système, une tête de récolte dont on règle, depuis le poste de conduite, le pincement, l'accélération et l'amplitude du secouement, en plus de sa fréquence. Malgré notre demande, nous n'avons pas pu la voir à l'oeuvre au cours des vendanges. Nous ne l'avons donc découverte qu'au salon. Pour automatiser les réglages, l'excentrique qui produit le battement sur tous les têtes actuelles a fait place à des vérins hydrauliques asservis. Ils pourront être montés sur les machines qui sont déjà en service. La solution est élégante mais est-elle fiable? Les vérins exécuteront-ils sans défaillir le nombre incalculable de mouvements que leur imposera l'ordinateur de bord? Pellenc assure que les premiers essais se sont bien passés. Cette saison, il met en vente une présérie de cinq machines qui seront surveillées de près.Si les précédents constructeurs avancent, Alma recule. Il abandonne l'automotrice pour se concentrer sur son point fort : la machine tractée qu'il perfectionne en la rendant entièrement hydraulique et en y ajoutant une bâche qui empêche les feuilles situées au-dessus de la zone fructifère de tomber dans la vendange. Ce retrait du marché des automoteurs n'est que temporaire. Un nouveau modèle est prévu pour 1999. D'ici là, Lauprêtre pourrait damner le pion à Alma. Cette petite société, installée en Saône-et-Loire, qui ne fabriquait que des kits, est venue à Montpellier avec un automoteur de petit gabarit. Elle propose trois modèles de 60, 80 et 100 ch à quatre roues motrices et directrices et à voie variable. Les arguments mis en avant par le fabricant sont : maniabilité, fiabilité et prix réduit.

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