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Le marché des plants ferme à tendu

La vigne - n°81 - octobre 1997 - page 0

Le taux de reprise en pépinières s'annonce inférieur à la moyenne sur certains porte-greffes. La demande s'oriente plutôt à la hausse, tant en France qu'à l'étranger. Des rumeurs de hausse des prix circulent.

Le taux de reprise en pépinières s'annonce inférieur à la moyenne sur certains porte-greffes. La demande s'oriente plutôt à la hausse, tant en France qu'à l'étranger. Des rumeurs de hausse des prix circulent.

Au printemps 1997, les mises en terre ont augmenté de 12% dans les pépinières françaises afin de satisfaire une demande prévue à la hausse pour les plantations 1998. En France, cette augmentation résultera du déblocage de nouveaux droits de plantation et de la meilleure santé économique d'une bonne partie du vignoble. La demande est également forte chez nos voisins espagnols et italiens, de même qu'en Europe centrale et en Amérique du Sud. Enfin, on parle beaucoup d'un programme de plantations à grande échelle en Chine. Beaucoup d'incertitudes encore mais qui suffisent à faire monter la pression.A cela s'ajoute un taux de reprise en pépinières inférieur à la moyenne habituelle de 55 %. Ce taux se calcule entre la plantation en pépinières et l'arrachage, en faisant le rapport du nombre de greffés-soudés viables produits au nombre de plants mis en terre. Il est encore trop tôt pour connaître les chiffres définitifs et les résultats sont très hétérogènes selon les régions, les pépinières et les porte-greffes. ' Il faudra attendre la chute des feuilles pour avoir une vision précise de la situation, explique un pépiniériste, mais on voit déjà des taux de reprise pouvant varier dans une fourchette de 30 à 50-55 %. 'Les problèmes de reprise semblent toucher surtout le SO4 dans les zones septentrionales et le 110 R dans le sud. On parle aussi du 41 B. En revanche, on ne constate pas de différences de comportement entre les divers cépages.Les conditions climatiques arrivent en tête des explications fournies par les pépiniéristes et le personnel des différents centres de l'Onivins. L'été 1996 était pluvieux, ce qui a provoqué une prolongation de la période de végétation active. Or, tant qu'elle pousse, la vigne ne constitue pas véritablement de réserves. Les premiers froids et la chute des feuilles sont ensuite intervenus assez tôt. Il est donc probable que certains bois disposaient d'assez faibles réserves. Certains avancent également comme raison des rendements trop élevés.' Mais une seule explication ne suffit pas et il s'agit plutôt d'une conjonction de plusieurs facteurs, ajoute un inspecteur de l'Onivins. Les conditions de conservation des boutures sont aussi très importantes. Si elles sont coupées trop longtemps à l'avance et stockées dans de mauvaises conditions, elles résistent d'autant moins que leurs réserves sont faibles. ' Enfin, les conditions de sortie de chauffe et de mise en terre au printemps 1997 (froid et vent) dans certaines régions n'ont, semble-t-il, rien arrangé.Pour beaucoup, la hausse des mises en terre compensera la diminution des reprises et l'offre en plants pour le printemps 1998 devrait se maintenir. Une inconnue demeure : la demande. Selon son niveau, il pourrait y avoir une légère tension ' mais pas de pénurie ', précisent les pépiniéristes. Les prix devraient pourtant se raffermir et on parle d'une possible hausse de 1 à 2 F. ' De toutes façons, si certains assemblages de greffés-soudés viendraient à manquer, il reste toujours la solution des plants en pots ', ajoute un professionnel. En effet, le matériel végétal utilisé pour produire les plants en pots ne sera prélevé que cet hiver.

Au printemps 1997, les mises en terre ont augmenté de 12% dans les pépinières françaises afin de satisfaire une demande prévue à la hausse pour les plantations 1998. En France, cette augmentation résultera du déblocage de nouveaux droits de plantation et de la meilleure santé économique d'une bonne partie du vignoble. La demande est également forte chez nos voisins espagnols et italiens, de même qu'en Europe centrale et en Amérique du Sud. Enfin, on parle beaucoup d'un programme de plantations à grande échelle en Chine. Beaucoup d'incertitudes encore mais qui suffisent à faire monter la pression.A cela s'ajoute un taux de reprise en pépinières inférieur à la moyenne habituelle de 55 %. Ce taux se calcule entre la plantation en pépinières et l'arrachage, en faisant le rapport du nombre de greffés-soudés viables produits au nombre de plants mis en terre. Il est encore trop tôt pour connaître les chiffres définitifs et les résultats sont très hétérogènes selon les régions, les pépinières et les porte-greffes. ' Il faudra attendre la chute des feuilles pour avoir une vision précise de la situation, explique un pépiniériste, mais on voit déjà des taux de reprise pouvant varier dans une fourchette de 30 à 50-55 %. 'Les problèmes de reprise semblent toucher surtout le SO4 dans les zones septentrionales et le 110 R dans le sud. On parle aussi du 41 B. En revanche, on ne constate pas de différences de comportement entre les divers cépages.Les conditions climatiques arrivent en tête des explications fournies par les pépiniéristes et le personnel des différents centres de l'Onivins. L'été 1996 était pluvieux, ce qui a provoqué une prolongation de la période de végétation active. Or, tant qu'elle pousse, la vigne ne constitue pas véritablement de réserves. Les premiers froids et la chute des feuilles sont ensuite intervenus assez tôt. Il est donc probable que certains bois disposaient d'assez faibles réserves. Certains avancent également comme raison des rendements trop élevés.' Mais une seule explication ne suffit pas et il s'agit plutôt d'une conjonction de plusieurs facteurs, ajoute un inspecteur de l'Onivins. Les conditions de conservation des boutures sont aussi très importantes. Si elles sont coupées trop longtemps à l'avance et stockées dans de mauvaises conditions, elles résistent d'autant moins que leurs réserves sont faibles. ' Enfin, les conditions de sortie de chauffe et de mise en terre au printemps 1997 (froid et vent) dans certaines régions n'ont, semble-t-il, rien arrangé.Pour beaucoup, la hausse des mises en terre compensera la diminution des reprises et l'offre en plants pour le printemps 1998 devrait se maintenir. Une inconnue demeure : la demande. Selon son niveau, il pourrait y avoir une légère tension ' mais pas de pénurie ', précisent les pépiniéristes. Les prix devraient pourtant se raffermir et on parle d'une possible hausse de 1 à 2 F. ' De toutes façons, si certains assemblages de greffés-soudés viendraient à manquer, il reste toujours la solution des plants en pots ', ajoute un professionnel. En effet, le matériel végétal utilisé pour produire les plants en pots ne sera prélevé que cet hiver.

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