Actualités viticoles

Visite en Alsace Bruno Le Maire consensuel et prudent

Publié le vendredi 10 février 2012 - 17h32

    • agrandirla taille du texte
    • réduire la taille du texte
    • imprimer

Le 10 février, Bruno Le Maire, le ministre de l'Agriculture, s’est rendu sur l’exploitation bio de Gérard et Mathieu Boesch à Westhalten (Haut-Rhin), au terme de deux jours de visite en Alsace. Il s’est montré consensuel et prudent face à la délégation de professionnels du vignoble qui l’a accueilli. Il a dit sa volonté d’obtenir « avant les prochaines élections » une majorité qualifiée de pays demandant à la Commission de Bruxelles de revoir la question des droits de plantation.

Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, en compagnie de Gérard Boesch, viticulteur bio à Westhalten. © C. REIBEL

Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, en compagnie de Gérard Boesch, viticulteur bio à Westhalten. © C. REIBEL

« Il manque un pays », a-t-il affirmé en précisant que les efforts portaient en direction de la Pologne qu’il faut convaincre de réclamer le maintient des droits.

En 2008, la France a voté la suppression des droits de plantation, « une erreur lourde, a-t-il dit. Si les droits disparaissaient cela reviendrait à laisser se développer les vins sans IG. Ce serait l’inverse de la bonne stratégie. La France n’a pas vocation à faire concurrence aux autres pays par les prix. Elle peut les battre sur la qualité et la typicité ».

Le ministre a également abordé le dossier de l’élimination des marcs, épineux en Alsace depuis que la seule distillerie de la région a augmenté ses prix. Sur ce dossier « toutes les voies de valorisation qui peuvent être envisagées doivent être étudiées », a soutenu le ministre.

Mais il a renvoyé la balle dans le camp de ses interlocuteurs en leur demandant de s’accorder sur une position commune à laquelle il pourra « donner [son] feu vert ».

Il a également jugé que la discussion sur l’utilisation de mention « vendanges tardives », qui irrite tant les Alsaciens pour avoir été accordée à Gaillac, pouvait se poursuivre dans le cadre de l’Inao.

Enfin, il a rappelé qu’il était favorable à faire inscrire le principe d’interprofessions fortes dans le cadre de la Pac.

Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, en réunion avec des professionnels alsaciens. © C. REIBEL

C. R.

Ces articles peuvent également vous intéresser

Beaujolais
Bruno Le Maire en arbitre

Publié le 24 février 2012

Alsace
Le recul des ventes n'inquiète pas

Publié le 22 février 2012

Droits de plantation
1 200 conseils municipaux opposés à la libéralisation

Publié le 13 février 2012

Vendanges tardives 
L’Ava attaque l’État en justice

Publié le 14 décembre 2011

Suivez la Vigne sur Facebook et tenez-vous au courant des actualités viticoles
Les commentaires (0)
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La Vigne.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La Vigne, cliquez sur le lien ci-dessous :

Actualités viticulture
Toutes les Actualités viticoles

Météo locale

Vidéos

Kress : deux étoiles filantes

©M.CAILLON
Galerie Verte et Vin