Publié le mardi 22 avril 2014 - 19h30
Le conseil d’administration de l’IGP des Pays d’Oc adresse une lettre ouverte à tous ses adhérents. Il argumente sa très ferme opposition aux plantations nouvelles de vins sans IG.
« Le segment des vins sans IG (VSIG) est uniquement une catégorie d’ajustement pour déverser les trop pleins d’AOP et d’IGP en fonction des millésimes. Le poids excédentaire des volumes a toujours fait effondrer les cours des AOP et IGP. Est-ce qu’on souhaite, après des épisodes aussi durs pour notre filière, réintroduire la surproduction ? »
Dans un courrier de trois pages adressé cette semaine aux quelque 1 500 adhérents du Syndicat des producteurs d’IGP Pays d’Oc, le président Jacques Gravegeal pointe les risques pour la filière des AOP et IGP régionaux à l’obtention de plantations nouvelles pour les VSIG après le 1er janvier 2016.
« Le segment des VSIG en France, et particulièrement des VSIG de cépages, ne s’est pas traduit par une explosion des ouvertures de marchés comme cela avait été annoncé. Les VSIG de cépages qui devaient être une arme à l’export sont vendus à plus de 50 % sur le marché français. S’ils obtenaient des autorisations de plantations nouvelles, les marchés étant étroitement liés les uns aux autres, ils viendraient concurrencer directement, à bas prix, notre économie locale et notre notion d’origine », s’insurge le président de l’IGP Pays d’Oc, premier producteur français de vins de cépages.
ÉPISODE 2011 DOULOUREUX
Pour étayer son propos, il n’hésite pas à rappeler l’épisode douloureux de 2011, où « après avoir distillé pour le marché cognac, le solde de la récolte d’ugni blanc est venu sur le marché à 26 €/hl – ce qui a déstabilisé une fois de plus le marché des blancs ».
Dès mars dernier, le conseil d’administration du syndicat s’était prononcé à l’unanimité contre l’octroi d’autorisations de plantations nouvelles pour les VSIG. Depuis, d’autres instances régionales et nationales, comme la Fédération InterSud de France, le Crinao et la Confédération des vins IGP de France, l’ont suivi en défendant la même position.
Cette nouvelle charge contre la perspective d’autorisations de plantations nouvelles pour les VSIG survient fort opportunément à quelques semaines des élections européennes.
Michèle Trévoux
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