Publié le vendredi 03 avril 2015 - 11h57
Le formidable succès des vins rosés va-t-il perdurer ? La question a été au coeur des débats de l’assemblée générale de l’ICV, jeudi 2 avril, à Lattes (Hérault). François Millo, directeur du CIVP, a prédit de belles perspectives d’évolution, pour peu que la production se diversifie.
François Millo, directeur du CIVP, est confiant dans l’avenir du rosé. © CIVP
La consommation du rosé va-t-elle encore progresser dans les années à venir ? Ce thème d’actualité a attiré un large public de présidents et directeurs de coopératives et de vignerons indépendants lors de l’AG de l’ICV, ce jeudi 2 avril, à Lattes (Hérault).
Pour François Millo, directeur du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP), la courbe ascendante de la consommation de rosé va perdurer. «â€¯Au départ, on a pensé que le rosé était une mode. Au bout de cinq ans, on a estimé que ça devenait une tendance. Aujourd’hui, on se dit que c’est un vrai phénomène et que ça va durer », a-t-il déclaré.
EN FRANCE, UNE FORTE HAUSSE DE LA PART DE MARCHÉ
Les chiffres sont effectivement éloquents. En dix ans, la part des rosés dans la consommation de vins en France a progressé de 18,5 à plus de 30 %. Et la courbe peut continuer à monter. François Millo estime que cette part pourrait atteindre 40 à 45 %. Un chiffre en phase avec les prévisions de certains metteurs en marché, comme Castel qui, aujourd’hui, encourage ses caves partenaires en Languedoc à atteindre d’ici à 2020 la proportion de 40 % de rouge, 40 % de rosé et 20 % de blanc pour coller avec les attentes du marché.
À L’INTERNATIONAL, UN VRAI POTENTIEL
Mais, selon l’expert provençal, c’est à l’extérieur de nos frontières que se trouvent les réservoirs de consommation les plus importants. Au niveau mondial, les rosés ne représentent que 9 % des volumes consommés. Il reste donc une marge de progression dans des pays comme les États-Unis ou le Brésil. François Millo a toutefois souligné que pour garder cette dynamique de croissance, il faut conserver au rosé sa capacité d’évolution, qui a fait son succès.
DÉVELOPPER L’OFFRE
«â€¯Chaque région doit trouver son identité pour qu’on évite de se marcher sur les pieds. Aujourd’hui, le rosé est un produit très technologique. Il faut préparer le rosé de demain avec une composante terroir plus marquée. À côté des rosés pâles et aromatiques qui fonctionnent bien en France, il faut développer d’autres styles pour les marchés à l’export, où les rosés plus foncés sont autant demandés que les clairs. Les rosés de garde, avec élevage en barrique, sont une autre piste que la Provence est en train d’explorer. L’avenir du rosé est dans la diversité », a conclu l’expert.
Michèle Trévoux
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