Publié le mercredi 19 juin 2013 - 15h55
Le syndicat des AOC Bordeaux et Bordeaux supérieur a organisé une Chinese party au château Lafitte, à Yvrac (Gironde), le 18 juin, après Vinexpo. Une soirée dédiée aux importateurs et prescripteurs chinois, histoire de leur démontrer que les Bordeaux et Bordeaux supérieur les aiment.
Sur le papier, l’idée était très bonne : faire assaut d’amabilités aux Chinois. Le syndicat des AOC Bordeaux et Bordeaux supérieur a donc mis sur pied une Chinese party en plein Vinexpo, le 18 juin. À partir de 18 h 30, il avait convié quelque 120 importateurs et prescripteurs chinois à une soirée spécialement organisée pour eux au château Lafitte, à Yvrac (Gironde).
« Nous avions bâti cette soirée pour dire aux Chinois que nous sommes contents de les recevoir. C’est le premier pays importateur. Nous avons voulu les remercier et leur dire que nous les aimons. Tout a été fait pour qu’ils se sentent chez eux », a rappelé Catherine Alby, responsable communication et promotion du syndicat. Un amour contrarié par un imprévu.
Les invités chinois étaient pris en charge dans des bus affrétés pour la circonstance à partir de Vinexpo. L’un des bus emmenant 50 invités a fait les frais d’un service dédié à la sécurité et à la circulation un peu trop zélé. Il s’est retrouvé bloqué dans la circulation et n’a jamais pu atteindre le château Lafitte.
Dans les locaux du château Lafitte, une grande salle dotée de canapés bas, un buffet dînatoire chinois et une animation musicale donnée par la chanteuse Lili, une vedette en Chine, étaient au programme. Les Chinois pouvaient se sentir chez eux, tout en dégustant les vins de 25 producteurs de bordeaux et bordeaux supérieur qui avaient apporté trois bouteilles de leur production chacun.
Patrick Carteyron, du château Penin (45 ha en AOC Bordeaux supérieur, 300 000 bouteilles dont 60 % à l’export), travaille avec la Chine depuis huit ans au travers de quatre importateurs et écoule en moyenne 20 000 à 25 000 bouteilles par an. « Cette soirée est faite pour qu’ils découvrent la palette des bordeaux et bordeaux supérieur. Il y a de très beaux vins à des prix abordables. Il y a quelques années, les Chinois se contentaient de regarder les étiquettes. Ils ne goûtaient pas les vins. Ils voulaient que le nom de bordeaux soit écrit sur l’étiquette. Aujourd’hui, ce sont des dégustateurs », affirme-t-il.
Hervé Henrotte, qui a créé Winalia, spécialisée dans les stratégies export, conseille depuis le début de l’année le syndicat des Bordeaux dans ses actions en direction de la Chine. « La problématique n’est plus de faire entrer les vins en Chine mais de les soutenir pour que la consommation ne stagne pas, indique-t-il. Il s’agit de former les vendeurs dans les magasins en contact direct avec la clientèle et de leur donner des éléments autour de la présentation des bordeaux et de la dégustation. »
Le plan qu’il a concocté pour les bordeaux s’appuie notamment sur des masters class. Déjà, 300 vendeurs ont été formés à Pékin. La même opération va se dérouler à Shanghai et Hong Kong.
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