Publié le mercredi 19 mars 2014 - 12h31
Sur leur domaine de Gueyze, dans le Lot-et-Garonne, les Vignerons de Buzet ont réalisé une carte de la vigueur des vignes. Grâce à elle, ils fertilisent davantage les zones peu vigoureuses. Ils espèrent ainsi homogénéiser leur vignoble tout en faisant des économies.
Traitement par distributeur à vis sans fin déclenché par GPS à la cave de Buzet. © F. JACQUEMOUD
En juin et août derniers, la société Telespazio, spécialisée dans les prises de vue par drone, a réalisé trois survols des 76 ha de vignes du domaine de Gueyze, propriété de la cave des Vignerons de Buzet. Les photos acquises à cette occasion ont permis d’établir une carte du vignoble indiquant la vigueur des vignes.
La cave a ensuite croisé cette carte avec les résultats des analyses de sols, le rendement et le diamètre des rameaux lors de la taille. « Nous avons ainsi défini trois niveaux de vigueur auxquels nous avons décidé d’apporter plus ou moins d’engrais organiques azotés, précise Sébastien Labails, responsable du vignoble à la cave de Buzet. Sur les zones les plus vigoureuses, nous n’épandons rien du tout. Sur les zones moyennes, nous apportons 200 kg d’engrais par hectare et sur les zones manquant de vigueur, 400 kg par hectare. »
ÉPANDAGE RAISONNÉ
Enfin, Telespazio a cartographié ces zones au sein des parcelles. La carte numérique ainsi réalisée a été transmise à New Holland, qui a entré les données dans son kit épandeur d’engrais raisonné. Ce kit, composé d’un écran, d’une antenne GPS et d’un bloc de régulation de la distribution d’engrais, s’adapte à toute marque de tracteur et de distributeur d’engrais à vis. Il permet d’apporter automatiquement la dose programmée à chaque zone identifiée.
Sur l’écran, le conducteur du tracteur visualise la carte de la parcelle qu’il fertilise, trois couleurs matérialisant les trois zones, et la quantité d’engrais en cours de distribution. Il peut ainsi vérifier que l’épandage s’effectue correctement. « C’est la première fois que nous mettons ce matériel à disposition d’un vignoble pour un test grandeur nature, indique Philippe Boisseau, chez New Holland. Le système semble parfaitement fonctionner. »
« Le fait d’apporter la bonne dose au bon endroit nous aura permis d’économiser 20 à 25 % d’engrais, soit 2 700 euros d’économies sur nos 76 ha, ajoute Sébastien Labails. Notre objectif est d’homogénéiser notre vignoble, ce que nous pensons pouvoir faire en cinq ans de traitements différenciés. »
Florence Jacquemoud
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