Publié le jeudi 23 janvier 2014 - 14h46
Coopérateur à Pierrefeu, dans le Var, André Vidal témoigne des importants dégâts sur son exploitation suite aux récentes intempéries. Il doit reconstituer le palissage et remblayer les parcelles noyées sous les eaux sur un peu plus de deux hectares.
En sortant de son lit, la rivière Réal Martin a creusé des trous béants dans une des parcelles d’André Vidal. © A. VIDAL
« Le chantier qui nous attend est colossal », se désole André Vidal, vigneron coopérateur à Pierrefeu, dans le Var. Les inondations, qui ont frappé le département les 18 et 19 janvier derniers ont saccagé un peu plus de deux hectares de son exploitation, qui en dénombre trente-huit dans l’aire d’appellation des Côtes de Provence. Les deux rivières, le Réal Martin et le Réal Colobrier, qui jouxtent ses parcelles, sont sorties de leur lit, ensevelissant ces dernières sous les eaux.
« Un hectare est gravement touché », poursuit le vigneron. Les vignes sont écrasées au sol, elles gisent au milieu des détritus et des arbres charriés par la rivière dans sa course folle. Tout le palissage est à refaire. « Nous avions effectué ces travaux à l’automne avec du matériel quasiment neuf », se souvient-il.
TROUS BÉANTS
En tout, ce sont 3 600 pieds de vignes que le vigneron doit remettre sur pied. Mais avant cela, il va devoir retirer les fils des vignes à terre, redresser les piquets, nettoyer, etc.
Le Réal Martin, qui a fait sauter la digue de protection, a carrément creusé des trous béants dans sa seconde parcelle. « Les vignes sont suspendues en l’air, décrit André Vidal. Nous allons devoir remblayer le vignoble avec de la terre. Il va nous falloir des camions et des tractopelles pour réaliser ce travail. » Il estime à un mois la durée du chantier avec six personnes à l’œuvre.
La coopérative de Pierrefeu, à laquelle il adhère, a lancé un appel à la solidarité. « Des équipes doivent se constituer pour nous venir en aide », espère le vigneron. Il estime entre 10 000 et 15 000 euros le coût de reconstitution de son vignoble, sans compter le transport de la terre. En revanche, la récolte ne devrait pas en pâtir. À condition que les travaux soient achevés d’ici fin mars, avant que la vigne produise ses premiers bourgeons.
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