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Vallée du Rhône L'interprofession enregistre les stocks des négociants

Publié le mercredi 23 janvier 2013 - 17h21

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Inter-Rhône, l'interprofession des vins de la vallée du Rhône, dispose d'un nouvel outil de suivi du marché de ses AOC : la déclaration de stocks des négociants. Mis en place en 2011, ces chiffres ont été diffusés pour la première fois le 17 janvier 2013.

« Les AOC de la vallée du Rhône font partie des rares appellations à disposer d’un outil de mesure amont et aval. Inter-Rhône met ainsi à disposition des entreprises une connaissance inégalée dans un souci de transparence et d’efficacité », se félicite Christian Paly, le président de l’interprofession dans un communiqué adressé à « La Vigne » le 17 janvier.

Depuis la campagne 2011-2012, les professionnels rhodaniens ont en effet à leur disposition les volumes en stock chez les négociants. « Jusque-là, nous n’enregistrions que les stocks à la propriété, indique Brice Eymard, responsable du service économie d’Inter-Rhône. Il nous manquait cette étape au négoce pour suivre les flux des appellations rhodaniennes à la loupe. »

L’obligation de fournir cette information a été décidée dans le cadre de la signature des accords interprofessionnels 2011-2013. Les négociants remplissent cette déclaration au 31 juillet de chaque campagne, au même moment que les récoltants, et renseignent leurs stocks par appellation. « Nous avons fait coïncider les dates de déclarations à la propriété et au négoce afin de pouvoir les rattacher l’une à l’autre, poursuit Brice Eymard. Cela évite une lecture simpliste des marchés. »

Leur suivi en montre l’intérêt. Ainsi, au cours de la campagne précédente, les sorties de chai ont reculé, alors que l’on ne retrouvait pas cette baisse sur les marchés à l’aval. « L’analyse des stocks nous a montré que ceux-ci progressaient à la propriété et baissaient au négoce. Une partie de la baisse des sorties de chais pouvait s’expliquer par ce décalage de stocks entre producteurs et négociants plutôt que par une contre-performance des ventes », précise Brice Eymard.

L’autre enseignement de ce nouvel outil porte sur la campagne en cours. Le cumul des stocks au négoce et à la production représente treize mois de réserve. « C’est le niveau dont nous avons besoin pour alimenter sereinement les marchés dans un contexte de petite récolte », observe Brice Eymard. Des crus comme Gigondas, Crozes-Hermitage ou Saint-Joseph, qui disposent de vingt à vingt-cinq mois de stocks, sont également équilibrés. Vacqueyras (dix-sept mois), Beaumes-de-Venise (quatorze mois), Ventoux (neuf mois) ou encore Costières de Nîmes (dix mois) disposent de réserves plus modestes.

Chantal Sarrazin

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