Publié le mardi 04 mars 2014 - 16h48
Dans un arrêt du 26 février, le Conseil d’État a validé les cahiers des charges des AOC Quarts-de-chaume grand cru et Coteaux-du-Layon premier cru chaume. La fin d’un imbroglio juridique qui a duré plusieurs années…
Patrice Achard, président des producteurs de Côteaux-du-Layon premier cru chaume. © P. TOUCHAIS
« Nous avons fait beaucoup de juridique ces dernières années. Maintenant, nous allons pouvoir nous lancer dans la promotion de notre appellation. C’est quand même plus dans nos missions… » se félicite Patrice Achard, le président des producteurs de Coteaux-du-Layon premier cru chaume.
Le Conseil d’État, dans un arrêt du 26 février, a validé les cahiers des charges de son appellation et de l’AOC Quarts-de-chaume grand cru. Désormais, les Coteaux-du-Layon comprennent quatre niveaux hiérarchiques : Coteaux-du-Layon, Coteaux-du-Layon villages, Coteaux-du-Layon premier cru chaume et, au sommet, Quarts-de-chaume grand cru.
Cette hiérarchisation avait été contestée par un producteur d’AOC Quarts-de-chaume, la SCEA des Baumard, à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire). Ce viticulteur avait agi devant le Conseil d’État pour faire annuler différents points du nouveau cahier des charges de l’AOC Quarts-de-chaume grand cru qui prévoyait notamment l’interdiction de la cryosélection et une densité de plantation incompatible avec des vignes larges.
HIÉRARCHIE ÉTABLIE
Le requérant argumentait également que la reconnaissance d’un premier cru chaume constituerait un détournement de notoriété de l’AOC Quarts-de-chaume, jusqu’à présent considéré comme le haut du pavé des liquoreux d’Anjou.
Dans son arrêt, le Conseil d’État rejette l’ensemble des requêtes en précisant bien que, désormais, la hiérarchie est clairement établie entre un grand cru et un premier cru.
Par deux fois, en 2005 et 2009, le Conseil d’État avait annulé les décrets respectifs de « chaume premier cru des Coteaux-du-Layon », puis « chaume », jugeant qu’ils faisaient ombrage à l’appellation Quarts-de-chaume.
« Nous allons maintenant pouvoir travailler à la promotion de nos crus. La décision ouvre la voie à d’autres appellations du Val de Loire qui souhaiteraient être reconnues en cru. C’est important pour l’image de l’ensemble du Val de Loire », conclut Claude Papin, président de Quarts-de-chaume.
Patrick Touchais
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