Publié le mardi 19 mai 2015 - 16h43
Le négociant saumurois vient de reprendre deux domaines en Anjou-Saumur, dans la droite ligne de sa politique de croissance externe.
Avec l’achat de ces deux domaines, le négociant saumurois renforce sa stratégie de croissance externe et de développement d’un portefeuille de marques. © P. TOUCHAIS
En annonçant, en début de semaine, la reprise des vignobles Beaujeau (160 ha), le leader des bulles de Loire poursuit sa double stratégie.
Stratégie de croissance externe d’abord. Avec cette acquisition, Ackerman met la main sur deux beaux domaines : en Anjou, le château La Varière (à Brissac-Quincé) et en Saumurois, le domaine de la Perruche (à Montsoreau), propriétés du vigneron Jacques Beaujeau. Sa fille unique ne souhaitait pas reprendre une telle surface. « Elle va prendre un petit domaine en Champagne », précise son père.
Le château La Varière est reconnu pour la qualité de ses anjou-villages brissac et de ses liquoreux (coteaux de l’aubance, bonnezeaux, quarts de chaume).
Avec cet achat, le négociant renforce également sa stratégie de développement d’un portefeuille de marques. Actuellement, il commercialise des vins effervescents sous son nom (crémant de Loire, saumur, VMQ), mais aussi des vins tranquilles sous la marque Rémy-Pannier et du muscadet sous le nom Donatien-Bahuaud.
UN MILLION DE COLS
« Nous développons un portefeuille de marques dont nos domaines viticoles font partie. Nous voulons être identifiés également comme opérateur de vins tranquilles de Loire, alors que nous avons surtout une image forte sur les bulles », précise Bernard Jacob, le directeur général.
Les deux domaines, dont la reprise sera effective début juillet, produisent en moyenne un million de cols, commercialisés pour l’essentiel en grande distribution. « Nous allons maintenir ce marché très important pour ces domaines, mais également développer l’export », indique Bernard Jacob.
En deux ans, Ackerman enregistre ainsi son troisième rachat, après l’entreprise Jean-Paul Couamais, à Vouvray (Indre-et-Loire), et les Celliers du Prieuré, à Saint-Georges-sur-Loire (Maine-et-Loire). Bernard Jacob ne cache pas que d’autres acquisitions de domaines viticoles auront certainement lieu dans le Val de Loire, même si rien n’est engagé pour l’instant.
Patrick Touchais
La Vigne - Vitisphere
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