Publié le jeudi 29 octobre 2015 - 13h33
Les pépiniéristes aimeraient adoucir le couple temps-température pour le traitement à l’eau chaude. Ils en ont fait la demande officielle au ministère de l’Agriculture lors de leur congrès annuel, qui s’est déroulé en Ardèche et dans la Drôme, du 26 au 28 octobre dernier.
David Amblevert, président de la FFPV, refuse la généralisation du traitement des plants à l'eau chaude. ©C.STEF
Les pépiniéristes ne cessent de le marteler : le traitement à l’eau chaude tel qu’il est réalisé actuellement (50 °C pendant 45 minutes) traumatise les plants. Il peut occasionner des problèmes de reprise à la plantation.
Plusieurs viticulteurs alsaciens en ont fait les frais cette année. L’Ava (Association des viticulteurs d’Alsace) souhaiterait d’ailleurs retirer cette obligation de traitement du cahier des charges de l’AOC Alsace. C’est ce qu’a annoncé David Amblevert, le président de la FFPV, lors du congrès annuel de la fédération qui s’est tenu du 26 au 28 octobre. « Nous restons totalement opposés à la généralisation du traitement à l’eau chaude. Il doit rester occasionnel et ponctuel », a-t-il rappelé à cette occasion.
DES DISCUSSIONS AU NIVEAU EUROPÉEN
Mais les pépiniéristes vont encore plus loin. Ils demandent l’homologation par le ministère de l’Agriculture d’un couple temps-température plus doux : 50 °C pendant 35 minutes En effet, l’IFV a démontré dans des travaux réalisés en 2011 et 2012 l’efficacité de ce couple contre le phytoplasme de la flavescence dorée tout en préservant le végétal. Toutefois, la marge d’erreur plus faible nécessite une machine bien réglée.
Joël Francart, qui représentait le ministère, a pris bonne note de cette demande. «â€¯Nous allons saisir l’Anses sur le sujet », a-t-il assuré. Toutefois, il a rappelé que des discussions au niveau européen seront nécessaires, le couple actuel est fixé par un référentiel européen. Et de préciser qu’en tout état de cause, «â€¯si on revient vers un couple temps-température plus accessible par rapport à la dépense d’énergie et au stress pour la plante, nous serons très vigilants par rapport aux conditions dans lesquelles ce traitement sera mis en œuvre. »
LE PARC DE VIGNES MÈRES FRANÇAIS EST LE PLUS PROSPECTÉ D’EUROPE «â€¯Nous préférons la prévention aux mesures radicales. Nous mettons toute notre détermination à la prospection des vignes mères », a insisté David Amblevert. Cette année, les pépiniéristes ont ainsi inspecté rang par rang et pied par pied 100 % du parc de vignes mères de greffons. Ceux du Vaucluse ont même prospecté les vignes situées autour des vignes mères de porte-greffe dans un rayon de 250 mètres. «â€¯On a ainsi visité plus de 2000 ha cette année », a expliqué Giovanni Varelli, le président du syndicat des pépiniéristes du Vaucluse. Les Charentais ont fait de même. «â€¯Le verger de vignes mères en France est le plus prospecté d’Europe », s’est réjoui David Amblevert. Une belle dynamique collective. |
Christelle Stef
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