Publié le jeudi 23 juillet 2015 - 17h17
Au 22 juillet, cinquante départements faisaient l’objet de restriction d’eau. Les quelques orages qui se sont abattus n’ont pas permis de reconstituer les réserves en eau. Les jeunes vignes et celles situées sur des sols superficiels commencent à souffrir de la situation.
Les symptômes de sécheresse (jaunissement des feuilles et flétrissement des baies) sont de plus en plus visibles dans le vignoble bourguignon. © CHAMBRE D’AGRICULTURE DE CÔTE-D’OR
La sécheresse se fait de plus en plus sentir dans les vignes. Dans le meilleur des cas, le stress hydrique provoque un ralentissement du cycle végétatif. Dans les pires situations, les jeunes vignes ou de celles implantées sur sols légers ou drainants se dessèchent progressivement.
En Alsace, les vignes, jeunes ou vieilles, souffrent « beaucoup », notamment celles situées sur les « terrains légers et les vignes de faible vigueur », indique Jérôme Attard, responsable équipe vigne à la chambre d’agriculture d’Alsace. Le stress hydrique est encore plus marqué dans les jeunes vignes, âgées jusqu’à six ou sept ans.
En Provence aussi, les terroirs à faible réserve hydrique connaissent des jours difficiles. « La contrainte hydrique affecte l’ensemble des cépages mais surtout les parcelles de la quatrième feuille à la sixième feuille, au système racinaire moins développé », explique Nicolas Garcia, de l’ODG des Côtes de Provence.
« CRITIQUE » EN BOURGOGNE
Les symptômes de sécheresse (jaunissement des feuilles et flétrissement des baies) sont de plus en plus visibles également dans le Jura et dans le vignoble bourguignon. « Cela devient de plus en plus critique, y compris pour les vignes plantées sur des sols argileux, où le réservoir commence à s’assécher », témoigne Pierre Petitot, de la chambre d’agriculture de Côte-d’Or.
Si les vignes commencent à montrer des signes de stress hydrique depuis une dizaine de jours dans quelques parcelles d’Ardèche, les autres zones supportent pour l’instant bien la chaleur. En revanche, si le temps perdure ainsi, la situation pourrait se dégrader et causer des pertes de volumes. Même constat à Bordeaux : le vignoble supporte plutôt bien, pour l’instant, la sécheresse. Toutefois, les signes de souffrance se multiplient. Le déficit hydrique a également comme conséquence d’accroître les cas d’apoplexies (mort rapide en quelques jours) d’Esca et de BDA.
En Centre Loire, certaines vignes dans des terres superficielles montrent des signes de fatigue. Les quelques pluies du week-end ne sont qu’un répit, indique le dernier BSV.
Juliette Cassagnes
Vitisphere - La Vigne
Hérault
Des vignes bonsaïs sous l’effet de la sécheresse
Publié le 12 août 2014
Récolte 2012
La plus basse depuis au moins quarante ans
Publié le 05 octobre 2012
Languedoc
Le réchauffement climatique préoccupe les œnologues
Publié le 30 janvier 2012
Sécheresse
Les vignes commencent à souffrir
Publié le 01 juin 2011
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La Vigne.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La Vigne, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nouvel élan : Rejoignez-nous sur « Vitisphere édité avec La Vigne » ...
Mardi 24 novembre 2015
Elections régionales : Grand oral pour les candidats du Midi ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitevi : Stéphane Le Foll encourage l'innovation ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitévi : Venez nous voir ! ...
Lundi 23 novembre 2015
Salon : À Amsterdam, le vrac est star ...
Lundi 23 novembre 2015