Publié le jeudi 22 septembre 2011 - 17h39
Marketing, maîtrise des coûts « industriels » et vrac. Tel est le nouveau credo affiché par le premier groupe coopératif viticole français. Lors d’une conférence de presse organisée à Paris ce 22 septembre, Bertrand Girard, le directeur général, a détaillé la stratégie pour les trois années à venir. Il a annoncé la création de Sud Vin, le rachat de Grand Terroir et l’ouverture d’une filiale en Asie.
Bernard Girard, directeur général de Val d'Orbieu.
« Il m’a fallu un an pour comprendre l’entreprise. » La remarque venant du directeur général de Val d’Orbieu pourrait faire sourire. On la comprend quand on connaît la taille du groupe (voir encadré). Bertrand Girard, ancien de chez Danone, à la tête de l’entreprise depuis un an, a présenté la stratégie pour les trois années à venir.
Tout d’abord, l’entreprise souhaite « mieux différencier ses vins ». Et cela passe par le marketing. « Nous avons déjà retravaillé la présentation de domaines et châteaux. Nous allons faire de même sur nos marques. La cuvée mythique va connaître un relookage. Par ailleurs, nous réfléchissons à la création d’un nouveau vin icône », a annoncé Bertrand Girard.
Dans cette stratégie de différenciation, Val d’Orbieu vient de racheter, à hauteur de 51 %, Grand Terroir, une société de négoce spécialisée dans le sourcing des vins de propriété.
Autre axe de développement stratégique : la spécialisation. À ce titre, le groupe revendique sa qualité de vracqueur. Avec d’autres partenaires dont les noms n’ont pas été communiqués, il a constitué une structure dédiée « au métier du vrac », dénommée Sud Vin. Rappelons qu’aujourd’hui le vrac représente environ 15 % de l’activité de Val d’Orbieu. « Être vracqueur n’est peut-être pas très porteur en terme d’image. Mais travailler cette matière première permet de prendre la température des marchés, de capter les tendances… », a déclaré Bertrand Girard.
Val d’Orbieu affiche aussi son objectif de « maîtrise par les coûts ». « Sur le segment des premiers prix et des marques de distributeurs, il faut une réflexion industrielle. L’objectif est d’être compétitif », a expliqué, en substance, le responsable. Cela devrait se traduire par une augmentation de la cadence des lignes de conditionnement et de la capacité de cuverie pour la préparation des vins… Est également en projet « l’accroissement de la surface logistique ».
À côté de ces trois axes prioritaires, l’entreprise s’engage aussi sur l’export. Aujourd’hui, toutes destinations confondues, le marché international ne représente que 35 % de ses ventes. Parmi les nouveautés : une filiale, baptisée Oriental +, vient d’être créée en Asie.
D’ici trois à quatre ans, le groupe vise 185 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Val d’Orbieu en chiffres : - 10 334 ha de vignes, - 168 millions d’euros de chiffre d’affaires - 1 591 viticulteurs - 11 caves coopératives - 55 domaines et châteaux - 1,3 million d’hl commercialisés. |
A. A.
Réforme de la Pac
Position commune des coopératives viticoles, fruitères et légumières
Publié le 31 mai 2011
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