Publié le mardi 05 février 2013 - 15h19
Dans une manifestation commerciale comme le Salon des vins de Loire, qui se tient pour sa 26e édition à Angers (Maine-et-Loire) jusqu’au 6 février, il faut rivaliser d’idées pour sortir du lot.
Alban Ligier, responsable marketing de Loire propriétés, Frédéric Brochet, vigneron-négociant en bio et Jérôme Choblet, du domaine des Herbauges, en Loire-Atlantique, au Salon des vins de Loire. © P. TOUCHAIS
Au Salon des vins de Loire, parmi 500 exposants, certains essaient de proposer autre chose que le millésime comme nouveauté pour attirer acheteurs et journalistes
Au domaine des Herbauges, à Bouaye (Loire-Atlantique), Jérôme Choblet frappe fort en proposant un muscadet 2012 dans un flacon de type parfumerie, au prix de 21,75 euros les 50 cl, baptisé Absolu n°5. « Le flacon a été conçu spécialement avec VOA, la verrerie avec laquelle je travaille traditionnellement. Nous y avons adapté un bouchon en verre », souligne le vigneron.
Côté vin, le producteur a voulu exhaler tous les arômes du melon de Bourgogne, le cépage du muscadet. « Nous avons travaillé avec des températures basses. Les arômes sont bien stabilisés. Nous avons tiré 12 000 bouteilles début décembre. » Le produit a bien fonctionné auprès de la clientèle particulière durant les fêtes. « La Chine et les États-Unis sont intéressés », se réjouit Jérôme Choblet.
Certifié par la Vegan Society
Chez Loire propriétés, le salon est toujours l’occasion de proposer des nouveautés. En particulier en termes de marketing. Hormis le relooking de quelques gammes, le groupe coopératif, basé à Brissac-Quincé (Maine-et-Loire), présente cette année une gamme de vin en poche souple de 3 litres.
Quatre marques d’appellations sont déclinées (Elysis pour cabernet d’Anjou, Vallée des reines en sauvignon de Touraine, le Futreau de Chinon et les Caprices d’Inès en rosé d’Anjou). « Nous avons déjà signé avec Système U pour 6 000 unités en rosé d’Anjou », souligne Alban Lignier, responsable marketing.
Un peu plus au sud, Frédéric Brochet, vigneron-négociant en bio à Marigny, dans la Vienne, affiche sur ses étiquettes l’absence de colle protéique animale dans ses vins. « Avec la nouvelle réglementation qui va obliger à indiquer la présence d’allergènes dans les vins, nous avons pris les devants à Ampelidae en nous faisant certifier par la Vegan Society. Cet organisme londonien garantit avec son logo qu’aucun produit d’origine animale n’a été utilisé dans nos vins », explique le vigneron. Un argument pour l’export, notamment dans les pays où la population végétarienne ou végétalienne est plus forte qu’en France.
Patrick Touchais
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