Publié le mercredi 20 février 2013 - 18h00
La Provence a adopté son plan collectif de restructuration. Les viticulteurs pourront percevoir jusqu’à 12 300 euros d’aide par hectare, sous réserve de respecter un certain nombre de conditions.
« Nous avons opté pour un plan de restructuration spécifique à nos vignobles, tournés vers le rosé », déclare Marc Rolley, le directeur de l’ODG des côtes de Provence, porteur du plan de restructuration qui concerne les appellations Côtes de Provence, Coteaux varois en Provence, Bandol, Cassis, Baux de Provence et les indications géographiques protégées (IGP) du Var et des Alpes-Maritimes.
Ce plan encourage quatre opérations : la reconversion variétale, l’augmentation de la densité de plantation, le palissage des vignes et l’irrigation. Une exception : le palissage du mourvèdre dans l’AOC Bandol n’est pas permis.
Parmi les cépages éligibles à la reconversion variétale figurent le grenache, le cinsault, la syrah, le mourvèdre, le tibouren et le rolle. Bandol et les Baux de Provence ont ajouté la clairette et l’ugni blanc à cette liste.
De leur côte, les IGP encouragent les plantations de caladoc, marselan, merlot, chardonnay, sauvignon, viognier, colombard et muscat à petits grains. S’y ajoutent le braquet et la folle noire dans le département des Alpes-Maritimes.
S’ils optent pour le changement de densité de plantation, les viticulteurs doivent l’augmenter d’au moins 10 %. Pour les côtes de Provence, la densité minimale de plantation elle passe ainsi de 4 000 à 4 400 pieds/ha.
Le palissage devra être réalisé avec deux fils ou plus, en sus du fil porteur. Quant au dispositif d’irrigation, il doit respecter les mesures prévues par le cahier des charges de chaque dénomination.
S’ils mettent en place ces quatre modalités, les vignerons pourront percevoir jusqu’à 12 300 euros d’aide par hectare, au lieu de 8 800 €/ha dans le cadre d’un plan individuel. Le bonus est attractif mais soumis à une série d’obligations.
Les vignerons n’ont pas le droit d’arracher un cépage et de le replanter, sauf s’ils réalisent les trois autres modalités du plan. Ils doivent présenter un programme de restructuration sur trois ans, dans la limite de 6 ha maximum par an, et s’engager à en réaliser au moins 80 %. Autre impératif, disposer d’une caution bancaire.
Les Coteaux d’Aix en Provence et l’IGP Bouches-du-Rhône ne font pas partie du plan collectif de restructuration du vignoble provençal. Ces appellations ont préféré être rattachées au plan de la vallée du Rhône.
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