Publié le mardi 16 octobre 2012 - 16h12
Les côtes de Provence et les coteaux varois ont exceptionnellement vu leur rendement maximal autorisé augmenter de 5 hl/ha suite aux dégâts causés par l’orage de grêle du 27 mai dernier. Les exploitations qui ont pu l’atteindre sont souvent celles plantées en jeunes vignes.
« Ce n’est pas tout le vignoble qui a produit plus, mais uniquement certaines parcelles plantées de vignes jeunes », a précisé l’ODG côtes de Provence. © J. NICOLAS
Les producteurs de côtes de Provence rosé ont pu produire 5 hl/ha de plus que le rendement de base en 2012, soit 55 hl/ha pour un rendement butoir de 66 hl/ha. Même chose dans les coteaux varois, où le rendement autorisé est relevé à 59 hl/ha en blanc et en rosé et à 55 hl/ha en rouge pour un rendement butoir de 60 hl/ha.
« Nous avons fait cette demande auprès de l’Inao fin juin, à la suite de l’orage de grêle survenu dans le département le 27 mai dernier, relate Philippe Bréban, le directeur de l’ODG des coteaux varois. Elle nous a été accordée début septembre. »
Certaines parcelles ont produit plus
Tous les producteurs n’ont pas atteint le rendement maximal autorisé. « Mais certains y sont parvenus, indique René Bernard, technicien de l’ODG côtes de Provence. Dans le Var, c’est le cas à La Londe, en bordure maritime, à Pierrefeu, dans le centre du département, ainsi que dans le secteur du massif de la Sainte-Victoire. » Il ajoute : « Ce n’est pas tout le vignoble qui a produit plus, mais uniquement certaines parcelles plantées de vignes jeunes. »
Selon les estimations de l’ODG côtes de Provence, 2 000 à 3 000 ha sont parvenus à atteindre le rendement maximal autorisé. Une paille au regard des 20 000 ha de l’aire d’appellation !
Bonne qualité de la récolte
Dans les coteaux varois, la mesure a permis aux vignerons grêlés à 100 % de s’approvisionner chez leurs collègues plus chanceux. Les services des douanes ont en effet autorisé les producteurs sinistrés après la grêle à acheter des moûts, du vin ou des raisins à hauteur de 80 % de leur dernière récolte. Une dizaine de vignerons varois y ont eu recours.
Pour justifier leur requête, les organisations professionnelles de ces appellations ont avancé deux arguments. Le premier concerne la situation économique des deux vignobles : leaders de la production de rosé d’AOP, ils font face à une demande soutenue avec, à la clef, des risques de surchauffe des prix. Second motif : la qualité de la récolte jugée d’un bon niveau. « Elle présentait un très bel état sanitaire et, malgré l’été sec, des pluies en juillet et en août ont été bénéfiques », poursuit Philippe Bréban.
C. Sa.
Marketing
Quatre French Tontons sous le signe de la moustache
Publié le 26 octobre 2012
Dégâts de gel et de grêleÂ
L’Inao assouplit les règles dans deux AOC
Publié le 24 octobre 2012
Val d’Orbieu-Uccoar
2013 va être difficile à gérer commercialement
Publié le 18 octobre 2012
Vendange européenne
« Il va manquer 20 millions d’hl »
Publié le 17 octobre 2012
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La Vigne.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La Vigne, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nouvel élan : Rejoignez-nous sur « Vitisphere édité avec La Vigne » ...
Mardi 24 novembre 2015
Elections régionales : Grand oral pour les candidats du Midi ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitevi : Stéphane Le Foll encourage l'innovation ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitévi : Venez nous voir ! ...
Lundi 23 novembre 2015
Salon : À Amsterdam, le vrac est star ...
Lundi 23 novembre 2015