Publié le lundi 17 janvier 2011 - 11h56
Interview de Michel Issaly, président des Vignerons indépendants de France, sur les grands dossiers de l'année à venir.
Michel Issaly, président des Vignerons indépendants de France
La Vigne : Quels vont être vos priorités nationales en 2011 ?
Michel Issaly : 85 % de nos adhérents souhaitent un accompagnement commercial. Cette priorité va donc être la nôtre. Notre observatoire économique va délivrer plus d’informations aux entreprises. C’est autant d’outils à leur disposition pour prendre des décisions. Si on est bien informé et suffisamment tôt, on est plus à même d’anticiper les bonnes stratégies… Par ailleurs, on souhaite développer une plateforme multiservice pour aider nos adhérents à mieux travailler le secteur traditionnel. Nos études ont montré que la marque « Vigneron indépendant » suscitait l’intérêt de nombreux restaurateurs et cavistes. Pourquoi ne pas profiter de ce constat pour réunir des entreprises volontaires autour d’une offre spécifique dédiée à ce secteur traditionnel ? Cela fait partie des axes concrets que nous allons travailler.
La Vigne : Et au niveau international ?
Michel Issaly : Il faut absolument que la filière viticole arrive groupée pour bien négocier l’après OCM. Nous avons un outil jusqu’en 2013. Nous devrions avoir un budget jusqu’en 2015. Encore faut-il savoir comment cet argent public va être utilisé… En fait, si on veut avoir un impact sur les instances européennes demain, il nous faut débuter notre travail de sensibilisation dès maintenant. D’ailleurs, les Vif vont organiser courant février une conférence de presse sur le sujet.
La Vigne : Pensez-vous que 2011 sera celle de la sortie de crise ?
Michel Issaly : Je pense qu’on ne peut plus parler de crise viticole. Certes, il y a toujours des entreprises en grandes difficultés et des secteurs entiers, comme le vrac, qui pose problème. Mais ces soucis sont plus le fait d’un problème général de récession économique qu’un problème spécifique à la filière. Regardez l’export… Le principal handicap de nos entreprises sur les marchés étrangers est celui de la parité de l’euro… Une chose est sûre, j’espère que 2011 nous apportera une récolte normale en quantité et que les prix continueront de se maintenir. Les petites récoltes que nous avons vendangées ces dernières années pénalisent trop les entreprises les plus performantes.
A. A.
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