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Plantations  « La libéralisation totale n’est pas une option »

Publié le vendredi 16 novembre 2012 - 15h33

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Lors d’une interview accordée à Agra, José Manuel Silva Rodriguez, le président du groupe à haut niveau (GHN) sur les droits de plantation, a donné les pistes de réflexions du GHN et a notamment exclu la libéralisation totale pour toutes les catégories de vin.

José Manuel Silva Rodriguez, président du groupe à haut niveau sur les droits de plantation. © EU/E. ANSOTTE

José Manuel Silva Rodriguez, président du groupe à haut niveau sur les droits de plantation. © EU/E. ANSOTTE

À un mois de la dernière réunion du GHN prévue le 14 décembre, José Manuel Silva Rodriguez, son président, a accordé une interview à Agra.

« Ce qui est clair aujourd’hui, à la lumière des discussions du groupe à haut niveau, et comme l’a dit le commissaire, notamment à Budapest, c’est que la libéralisation totale n’est pas une option pour aucune des catégories de vin. Qu’est-ce que cela signifie ? Que le groupe à haut niveau travaille sur un nouveau système d’encadrement des extensions de plantation pour l’ensemble des catégories de vin. Je sais que la distinction que l’on peut faire entre vin avec ou sans IG irrite parfois. Il ne s’agit pas d’opposer l’une et l’autre de ces catégories pour ensuite créer des degrés différents de régulation. Il s’agit au contraire, de prendre en compte les spécificités des deux pour avoir un système de régulation qui fonctionne pour l’une comme pour l’autre. », a-t-il notamment déclaré.

Puis le président du GHN a expliqué quelles étaient les idées avancées pour éviter les dérapages dans le cadre du nouveau système d’autorisation des extensions de plantation. Il cite notamment la mise en place d’une clause de sauvegarde déclenchée uniquement en cas de crise.

Il évoque également dans cet entretien la fixation d’une limite de croissance maximale des surfaces plantées dans l’Union européenne, avec la possibilité de réduire cette croissance si l’on perçoit un déséquilibre à venir. Enfin, il rapporte que certains proposent de laisser aux États membres le soin de planifier leurs plantations avec un droit de suspension pour la commission si l’équilibre global est en péril.

Quant aux modalités de mises en œuvre, il explique : « Chaque État membre, selon le contexte qui lui est propre, devra reconnaître formellement le type d’organisation qui devra jouer un rôle dans la gestion des autorisations. Le plus important, c’est que chaque organisation impliquée dans la gestion des plantations le fasse avec transparence et rigueur et qu’elle soit représentative de tous les opérateurs économiques - sachant que la responsabilité finale demeure quoi qu’il en soit celle des États membres. »

Pour terminer, il précise que le résultat final du GHN serait un rapport adressé au commissaire Ciolos avec d’éventuelles recommandations.

 

C. S.

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