Pépinières 10 % de plants en plus en 2015

Publié le vendredi 30 octobre 2015 - 10h40

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Les pépiniéristes, réunis en congrès du 26 au 28 octobre, ont annoncé la mise en œuvre de près de 220 millions de plants au printemps 2015, soit 10 % de plus que l’année précédente. La pépinière française garde ainsi sa place de leader mondial.

Le nombre de plants mis en production a progressé de 10 % en 2015. © P. ROY

Après une année 2014 marquée par des taux de reprise très faibles des plants de vigne, les pépiniéristes français annoncent une augmentation de leur production. Le nombre de plants – greffés-soudés et racinés – mis en œuvre au printemps 2015 a progressé de 10 %, passant d’un peu moins de 200 à 219 millions. « Nous sommes donc toujours à la première place de producteur de plants au niveau mondial », a déclaré David Amblevert, président de la Fédération française de la pépinière viticole (FFPV), lors de son assemblée générale ce mercredi 28 octobre.

Cette progression est d’abord due aux plants traditionnels (90 % de la production des greffés-soudés). Leur production est passée de 181 à 195 millions, soit une croissance de 8 %. Mais elle est aussi liée à une très forte augmentation des plants en pots. Même s’ils restent minoritaires, la production de ces derniers a quasiment doublé entre 2014 et 2015, passant de 11 à 20 millions. Cette production est localisée principalement à l’Ouest : Aquitaine, Val de Loire et Midi-Pyrénées.

QUID DU TAUX DE REPRISE

Il reste désormais à savoir si le taux de reprise sera meilleur cette année. Les contrôleurs de FranceAgriMer l’ont estimé en moyenne à 62 %, avec des variations de 54 à 69 % selon les régions, pour 2015. En 2014, il s’était établi à 50 % seulement, avec un écart de dix points entre l’estimation et le chiffre définitif… De leur côté, les pépiniéristes s’attendent à un taux « assez moyen » de reprise.

Pour être définitivement fixés et savoir si la production 2015 suffira à répondre à une demande très soutenue, les professionnels devront attendre la fin de l’année, lorsque les déclarations de récolte seront connues. « Avec le démarrage des nouveaux plans collectifs de restructuration, nous espérons que nous n’aurons pas trop de difficultés à approvisionner la première année », a commenté Giovanni Varelli, de la FFPV.

Juliette Cassagnes
Vitisphere - La Vigne