Publié le mercredi 10 avril 2013 - 16h45
Le laboratoire Duclos-Toutoundji, implanté à Libourne (Gironde), propose à ses clients d’adhérer à un club chargé de développer leur image et leur notoriété. Une quinzaine de viticulteurs sont déjà volontaires et paient ce service 350 euros par mois.
Thomas Duclos, œnologue associé du laboratoire œnologique Duclos-Toutoundji.
Mi-juin, le laboratoire œnologique Duclos-Toutoundji, basé à Libourne (Gironde), va organiser une grande dégustation à Bordeaux pour lancer son tout nouveau club de viticulteurs. Celui-ci rassemble une vingtaine de châteaux et représente entre 400 et 500 ha répartis sur les AOC Saint-Émilion, Pomerol, Pessac-Léognan, Bordeaux supérieur et Fronsac.
Toutes ces propriétés sont clientes du laboratoire, lequel conseille au total plus de 300 châteaux. Le nom du club n’est pas encore arrêté. Mais son objectif est clair : aider les viticulteurs à communiquer et à promouvoir leurs produits au travers d’une mutualisation des moyens.
Chaque membre du club paie 350 euros par mois de cotisation.
Dans les semaines à venir, un site internet va être créé par le laboratoire. Dédié aux négociants et importateurs, il présentera les membres du club et leurs vins, fiches techniques, photos et commentaires de dégustations à l’appui, le tout préparé par le laboratoire avec deux agences de communication. Ce site, non marchand, permettra aux acheteurs de puiser toutes les informations relatives aux propriétés et à leurs vins pour bien choisir leurs futurs fournisseurs.
Va-t-on vers un nouveau métier pour le laboratoire œnologique ? En tout cas son rôle s’élargit. « De plus en plus, nous serons une interface entre le viticulteur et le marché. L’aide à la promotion et à la distribution devient une nécessité pour des vins de moyenne gamme qui souffrent d’un manque de notoriété », indique Thomas Duclos, œnologue associé du laboratoire œnologique.
Le laboratoire envisage déjà de représenter son club à des salons tels que ProWein ou le Grand tasting. Le coût de participation sera mutualisé mais viendra en plus de la cotisation mensuelle.
Thomas Duclos revient sur la genèse du nouveau service : « Nous avons observé un déficit d’image des propriétés avec lesquelles nous travaillons. Leurs vins sont appréciés mais, finalement, peu connus. Nous nous sommes aussi aperçu que les viticulteurs n’ont pas toujours les bons outils de communication et de promotion. »
Colette Goinère
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