Publié le jeudi 16 avril 2015 - 11h21
Michel Chapoutier, président de l'UMVin, le syndicat du négoce, souhaite revenir sur certaines règles d'embouteillages et de libération des vins qu'il estime pénalisantes pour ses entreprises.
Michel Chapoutier, président de l'UMvin, veut modifier certaines règles qu'il trouve discriminatoires. ©F.CHARAFI
Certains cahiers des charges seraient-ils discriminatoires ? L’UMvin a relevé quelques dispositions rédigées par les AOC qui, selon le négoce, méritent d’être réécrites. La première d’entre elles est bien connue : il s’agit de l’obligation d’embouteillage dans la région de production. Question tellement épidermique qu’elle a conduit à la création d’une commission au sein de l’Inao chargée de trouver un point d’accords entre les producteurs et le négoce.
Cette commission ne s’est pas encore réunie que le négoce y projette de nombreux espoirs. «â€¯Nous souhaitons que le sujet de la zone d’embouteillage soit un échauffement et que nous puissions aborder d’autres sujets » indique Michel Chapoutier, président de l’UMvin. Ils sont assez variés.
Le cas de la rétention préoccupe particulièrement le négoce. Certaines appellations ont en effet décidé que les producteurs pourraient libérer les vins six semaines avant le négoce. «â€¯C’est une discrimination injustifiée ! », s’emporte Michel Chapoutier.
«â€¯LAISSONS LE NÉGOCE RÉCUPÉRER LES PRODUITS PLUS TÔT ! »
Il est aussi question des restrictions au transfert des produits vers le négoce. «â€¯Il n’y a aucune raison de dire qu’un producteur ne peut pas mettre ses produits sur le marché avant un an. Avec tous les problèmes de Bretts, laissons les négociants récupérer les produits plus tôt ! Cette obligation est indéfendable d’un point de vue œnologique », martèle Michel Chapoutier.
En attendant d’aborder tous ces sujets, c’est la question de la zone d’embouteillage qui va être débattue la première au sein de l’Inao. Et Michel Chapoutier d’en appeler à des arguments de durabilité : «â€¯Aujourd’hui, il convient de développer le vrac pour diminuer le bilan carbone des expéditions ».
Et pour éviter de perdre la valeur ajoutée, risque inhérent à la délocalisation des activités d’embouteillage, il propose aux «â€¯producteurs et aux négoces de s’organiser pour créer leurs propres sociétés d’embouteillage à l’étranger ».
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