Publié le vendredi 20 juillet 2012 - 10h53
Une enquête présentée par FranceAgriMer montre que les flux internationaux de vins effervescents ont progressé de 70 % entre 2001 et 2011. Aujourd’hui, 30 % de la production de vin à bulles traverse une frontière avant d’être dégustée.
Les vins effervescents s’internationalisent. ® C. WATIER
L’étude menée sur le marché mondial des vins effervescents montre que si les bulles n’échappent pas à la conjoncture économique difficile, ce marché connaît un beau développement sur la dernière décennie.
« Alors que la production totale de vin est en baisse depuis 2005, celle des vins effervescents progresse. En 2011, elle est même supérieure de 9 % à la moyenne quinquennale », a rappelé Caroline Blot, de FranceAgriMer, lors de la conférence de presse du 19 juillet 2012.
Aujourd’hui, les vins à bulles représentent 7 % de la production mondiale de vin, mais leur part tend à augmenter depuis 2002. Les principaux pays producteurs sont la France (640 millions de cols en 2010, dont la moitié de Champagne), l’Italie (380 millions de cols, dont un quart de Prosecco) et l’Allemagne (330 millions de cols).
Consommateurs européens
Du côté de la consommation, on constate que les bulles ont d’abord la cote en Europe. Allemands et Français sont les premiers amateurs de vins effervescents avec respectivement 480 et 460 millions de cols consommés en 2010.
Malgré un recul en 2009, les échanges mondiaux de vins effervescents ont beaucoup progressé depuis dix ans, passant de 3,4 millions d’hl (Mhl) en 2001 à 5,8 Mhl en 2011. La France, l’Italie et l’Espagne totalisent 80 % des volumes de vins effervescents exportés.
Succès italien
Cependant, la répartition entre ces pays a évolué ces dix dernières années au profit de l’Italie, premier exportateur, qui a gagné dix points de part de marché en volume. La part de marché de la France, qui était de 33 % en 2001, n’est plus que de 19 % aujourd’hui. « Les Italiens ont su s’appuyer sur leur formidable réseau international de restaurants et particulièrement de pizzerias, lesquelles sont présentes un peu partout. Cela a permis de démocratiser la consommation de leur vin, y compris ceux à bulles », a expliqué Caroline Blot.
Si nos voisins ont su faire passer l’idée que leur production se consommait en toute simplicité au quotidien, nos vins français sont, à l’inverse, encore considérés comme des produits réservés aux plus grandes occasions. C’est particulièrement vrai pour les vins effervescents. Cela explique pourquoi notre part de marché en valeur reste très élevée (59 % en 2011 contre 67 % en 2001) avec le champagne qui représente 92 % de la valeur des effervescents français exportés.
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