Publié le vendredi 06 janvier 2012 - 16h57
L’Agev (Association générale des entreprises de négoce vitivinicole) met en garde contre une recrudescence d’arnaques au Royaume-Uni. Consciente de l’ampleur du problème, la Wine & Spirit Trade Association (WSTA) a d’ailleurs édité un guide de prévention qui présente la façon de faire des escrocs.
Les arnaques constatées Outre-manche reposent sur des usurpations d’identité d’importateurs ayant pignon sur rue. © PHOTONONSTOP
« Depuis le mois de mai 2011, plus de 600 000 € de marchandises ont été dérobés », constate la Wine & Spirit Trade Association, organisation qui regroupe les opérateurs britanniques spécialisés dans le commerce du vin et des alcools.
À chaque fois, le procédé est identique : l’arnaqueur identifie un importateur de renommée au Royaume Uni, ainsi que ses coordonnées et celles d’un de ses cadres supérieurs. Il enregistre une adresse e-mail qui ressemble à celle de l’entreprise ayant pignon sur rue. Par exemple, au lieu de info@ventedevin.com, l’arnaqueur va s’enregistrer à l’adresse info@vente‐de-vin.com.
Après quoi, le délinquant contacte un producteur en France par e-mail en se servant des coordonnées trompeuses. On notera que le numéro de téléphone utilisé est en général un numéro de portable qui appartient à l’escroc (commençant par 07 ou 0044 7).
À chaque fois, les voleurs passent commande et demandent que la livraison soit effectuée à une adresse qui n’est en général jamais utilisée par l’entreprise existante. Ils demandent de pouvoir effectuer un règlement à 30 jours et prétendent bénéficier d’une couverture Coface (ou autre assurance) ! Une fois le vin livré, le délinquant disparaît dans la nature sans régler la facture.
Pour éviter de se faire avoir, la WSTA recommande que le paiement soit immédiat pour première commande. « Attendez la confirmation de la réception du paiement par votre banque, quitte à retarder l’expédition », précise le guide. « Si le client potentiel est sérieux, il sera en mesure d’attendre. »
Autre conseil : vérifiez à deux fois l’adresse e-mail communiquée pour vous assurez qu’elle est bien au format type de l’entreprise dont elle se réclame. Assurez-vous que l’adresse postale utilisée est bien celle du siège social de l’entreprise ou d’une de ses succursales ou d’un de ses entrepôts. Il est bon aussi d’avoir la personne en direct au téléphone.
La WSTA recommande aussi de vérifiez le numéro de TVA et d'accises de l’importateur.
Enfin, si vous avez des doutes concernant l’identité d’un interlocuteur sur le marché britannique, veuillez contacter la société WSTA.
A. A.
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