Publié le vendredi 03 avril 2015 - 17h30
Pouvoirs publics et entreprises privées vont engager 4,2 M€ dans un programme de recherche dénommé Advantage et visant à trouver de nouveaux produits de lutte contre les maladies du bois.
Le programme Advantage vient d’être sélectionné par le Fonds unique interministériel. À la clé, des financements publics pour ce programme qui vise à développer des produits de lutte contre les maladies du bois. Il se voit ainsi doté d’un budget de 4,2 M€ en quatre ans, dont un tiers de financement public État-Région des Pays de la Loire.
Advantage réunit une dizaine d’acteurs, dont la société Agrauxine (groupe Lesaffre), porteuse du projet, Bayer, les Pépinières Mercier, l’IFV, l’Université Reims Champagne-Ardenne, l’Inra de Bordeaux, Telespazio et CybelTech. Leur mission : mettre en place des itinéraires qui permettent d’aboutir, d’ici cinq à huit ans, à une efficacité proche de l’arsénite de sodium.
UNE COMBINAISON DE SOLUTIONS
«â€¯Advantage, c’est une combinaison de solutions », souligne Emmanuelle Mounier, responsable R&D chez Agrauxine à Beaucouzé (Maine-et-Loire). L’entreprise a obtenu une extension d’homologation de son produit Esquive WP contre l’Esca/BDA en 2014. «â€¯Pulvérisé après la taille, il a démontré son intérêt pour réduire le développement des maladies du bois, dit Emmanuelle Mounier. Mais il est nécessaire de développer une combinaison de solutions, afin de protéger le cep de la pépinière au vignoble. »
L’équipe de recherche va donc tester onze nouvelles solutions, en particulier issues de micro-organismes, qui pourraient déboucher sur de nouveaux produits préventifs ou curatifs contre les maladies du bois.
DE NOUVEAUX PRODUITS SUR LE MARCHÉ
En parallèle, le programme doit permettre de créer des outils d’aide au diagnostic dans les parcelles. Concrètement, les chercheurs analyseront la flore microbienne des ceps pour évaluer leur état sanitaire dans le but de positionner les produits avant que les symptômes foliaires apparaissent. De plus, ils doivent développer un programme «â€¯d’évaluation en temps réel de l’état sanitaire des parcelles basée sur l’analyse d’images aériennes », précise Emmanuelle Mounier. «â€¯L’objectif est clair : arrêter ce fléau que sont les maladies du bois de la vigne, en mettant sur le marché de nouveaux produits. »
Le projet Advantage est soutenu par Végépolys, le pôle de compétitivité du végétal basé à Angers (Maine-et-Loire).
Patrick Touchais
La Vigne - Vitisphere
Esca
Une vidéo pour des vignes disparues
Publié le 26 février 2015
Cognac
Hennessy débloque 600 000 € contre les maladies du bois
Publié le 06 janvier 2015
Saône-et-Loire 
Avertissements des viticulteurs aux députés
Publié le 03 novembre 2014
Recherche et développement
Winetech Plus identifie les besoins de la filière
Publié le 08 janvier 2014
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La Vigne.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La Vigne, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nouvel élan : Rejoignez-nous sur « Vitisphere édité avec La Vigne » ...
Mardi 24 novembre 2015
Elections régionales : Grand oral pour les candidats du Midi ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitevi : Stéphane Le Foll encourage l'innovation ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitévi : Venez nous voir ! ...
Lundi 23 novembre 2015
Salon : À Amsterdam, le vrac est star ...
Lundi 23 novembre 2015