Publié le jeudi 06 janvier 2011 - 14h40
Interview de Michel Servage, président de la Confédération française des vins de pays sur les temps forts et les priorités de la nouvelle année.
Michel Servage
La Vigne : En quoi l'année 2011 est-elle importante pour votre organisation professionnelle ?
Michel Servage : Elle marque la finalisation du passage des vins de pays en Indications géographiques protégées. Nous devons avoir remis l'intégralité des cahiers des charges et des plans de contrôles à l'Inao d'ici à la fin juin pour que ces documents puissent ensuite être validés et officiellement remis à la Commission européenne avant la fin 2011. C'est notre date limite. De 153 vins de pays, nous allons passer à 75 voire 80 IGP. Les six mois à venir vont être chargés en travail... Par ailleurs, comme cette notion d'IGP n'est pas connue du grand public, je pense qu'il serait bon de prévoir une campagne de communication vers le consommateur pour la lui expliquer. A ce titre, j'encourage les cinq interprofessions de VDP qui se sont réunies en association à travailler sur le sujet...
La Vigne : Du point de vue économique, comment envisagez-vous la nouvelle campagne ?
Michel Servage : Un peu partout, on assiste à un rattrapage des cours après quatre ou cinq campagnes très difficiles. C'est une bonne chose, mais il ne faut pas crier « Victoire ! ». Le contexte actuel doit nous encourager vers la contractualisation pour éviter les yo-yo de cours, très déstabilisant pour tous. Par ailleurs, la récente Loi de modernisation agricole va nous offrir une nouveauté. Elle prévoit que l'Administration des Fraudes pourra intervenir si les clauses obligatoires des contrats interprofessionnels ne sont pas remplies. Cela serait très important pour notre filière notamment à propos de la date de retiraison qui déclenche la facturation. Très souvent, cette date n'est pas précisée. Notre organisation va demander à ses membres d'être vigilants au sein des interprofessions sur le terrain pour vérifier ce qui est ou n'est pas obligatoire dans les contrats de vente interprofessionnels.
La Vigne : Au niveau communautaire, vous êtes concernés par les débats sur la réforme de la politique de qualité entreprise par la Commission. Quels sont vos souhaits sur le sujet ?
Michel Servage : Nous serons très vigilants sur deux sujets qui nous tiennent à cœur. D'abord, nous soutenons le maintien d'une distinction entre les IGP et les AOP. Par ailleurs, nous veillerons à ce que les vins sans IG ne puissent pas avoir d'autres mentions géographiques que celle de l'état membre où il sont produits.
Propos recueillis par A. A.
Vins IGP
La fin d’une diversité
Publié le 15 décembre 2010
Vins sans indication géographique
Un début de campagne atone (FranceAgriMer)
Publié le 19 novembre 2010
Cotations des vins/UE
Un nouveau dispositif français « en préparation »
Publié le 05 novembre 2010
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La Vigne.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La Vigne, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nouvel élan : Rejoignez-nous sur « Vitisphere édité avec La Vigne » ...
Mardi 24 novembre 2015
Elections régionales : Grand oral pour les candidats du Midi ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitevi : Stéphane Le Foll encourage l'innovation ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitévi : Venez nous voir ! ...
Lundi 23 novembre 2015
Salon : À Amsterdam, le vrac est star ...
Lundi 23 novembre 2015