Publié le mercredi 04 septembre 2013 - 17h37
Alors que le préfet doit se prononcer dès les prochains jours sur les modalités d’enrichissement de cette récolte, Coop de France Languedoc-Roussillon appelle ses adhérents à envoyer des mails à la préfecture pour demander l’autorisation de sucrage à sec.
Moûts concentrés ou saccharose ? Alors que les premiers raisins ont été récoltés en début de semaine en Languedoc Roussillon, les producteurs ne savent toujours pas à quelle méthode d’enrichissement ils auront droit cette année. Le préfet de région devrait se prononcer sur cette question très sensible dans les tout prochains jours.
Contrairement à d’autres régions où la profession a unanimement réclamé la chaptalisation, en Languedoc-Roussillon, la filière se déchire depuis plusieurs mois sur cette question.
« NOS VINS SONT EXCLUSIVEMENT À BASE DE RAISINS »
D’un côté, la puissante ODG des vins de Pays d’Oc est fermement opposée à toute addition de saccharose dans les vins. « En Languedoc, nos vins sont exclusivement à base de raisins, martèle le président Jacques Gravegeal, qui craint par ailleurs les dérives d’une telle pratique.
De l’autre côté, Boris Calmette, président de Coop de France Languedoc-Roussillon, mène le combat pour obtenir l’autorisation du sucrage à sec au nom de l’équité entre les régions viticoles françaises. En juillet dernier, il avait adressé au ministre de l’Agriculture un courrier dans ce sens cosigné par 103 caves coopératives de la région. Il récidive cette semaine en demandant à ses caves adhérentes d’adresser un mail au préfet de région pour appuyer sa demande.
STATU QUO
Il semblerait en effet que dans l’entourage du préfet, la balance penche encore cette année en faveur d’un statu quo. D’où ce courrier de Boris Calmette adressé hier à l’ensemble des adhérents de Coop de France Languedoc-Roussillon. « Il y a urgence, car la décision doit être prise dans la semaine », précise le courrier.
Il serait effectivement temps de clarifier la situation alors que débute la récolte des sauvignons, cépage que les œnologues, pour une meilleure expression aromatique, recommandent de ramasser en légère sous-maturité et d’enrichir.
Michèle Trévoux
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