Publié le mardi 10 juin 2014 - 10h29
L’embellie de la viticulture régionale rejaillit sur le marché foncier. En 2013, les ventes de vignes ont progressé de 13,5 % en surface et 10,4 % en valeur. Le renouvellement des générations reste malgré tout un problème majeur dans la région.
Dominique Granier (à gauche), président de la Safer, et Frédéric André, le directeur général, lors de la conférence de presse. © M. Trévoux
Avec 4 771 ha échangés en 2013, le marché du foncier viticole en Languedoc-Roussillon enregistre une progression de 13,5 % par rapport à 2012. Le Languedoc-Roussillon est la région française où il s’est le plus acheté de vignes en 2013. « Le contexte économique est favorable. La viticulture régionale connaît une embellie après des années difficiles. Les bons résultats de nos vins à l’exportation provoquent un certain optimiste des acteurs de la filière », a commenté Dominique Granier, le président de la Safer Languedoc-Roussillon, lors d’une conférence de presse.
La stabilité des prix concourt également à ce rebond du marché. Le prix des vignes reste très diversifié en fonction de l’appellation.
En VSIG, le cours moyen se situe à 9 600 euros par hectare, mais la fourchette varie de 5 000 à 16 000 euros.
En IGP, il faut compter en moyenne 11 800 €/ha (fourchette de 6 000 à 21 000 €/ha).
Le prix moyen en AOP générique (Languedoc, Côtes-du-Roussillon, Corbières, Minervois) s’établit à 12 000 euros (entre 8 000 et 16 000 euros). Sur des AOP de territoire (Banyuls, Collioure, Terrasses du Larzac, Picpoul de Pinet), le cours moyen se situe entre 16 000 et 20 000 euros. La fourchette est encore plus large pour les AOP crus cotés (Pic-Saint-Loup, Muscat de Saint-Jean-de-Minervois, Lirac, Tavel) : de 23 000 à 79 000 €/ha.
Malgré ce contexte favorable, les dirigeants de la Safer soulignent que le renouvellement des générations demeure un problème majeur dans la région. Les deux tiers des exploitants ont plus de 50 ans et leur succession est loin d’être assurée.
La Safer dispose de 250 propriétés à vendre qui ne trouvent pas preneur, le plus souvent car les prix demandés sont surévalués. « Il faut trouver de nouveaux outils pour permettre l’installation des jeunes. Différentes solutions existent. La Safer peut stocker du foncier et le mettre à la disposition de jeunes viticulteurs. Les coopératives peuvent également trouver des moyens pour favoriser l’installation. C’est un travail que nous devons mener collectivement avec tous les professionnels du secteur », plaide Dominique Granier.
Michèle Trévoux
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