Publié le mardi 17 mars 2015 - 14h38
Va-t-on manquer de cépages rouges en IGP Pays d'Oc pour faire la jonction avec le prochain millésime ? C’est la crainte que commencent à exprimer certains opérateurs, alimentée par le flou sur la déclaration de récolte 2014.
« Les seules possibilités d’approvisionnement sont chez les négociants vraqueurs ou chez les producteurs de bio qui ont encore quelques disponibilités », témoigne Bruno Crouzet, courtier dans le Gard. ©C.WATIER
«â€¯À ce stade de la campagne, il est très difficile de trouver des IGP Pays d'Oc de cépages rouges. Dans les caves, tous les volumes ont été contractualisés. Les seules possibilités d’approvisionnement sont chez les négociants vraqueurs ou chez les producteurs de bio qui ont encore quelques disponibilités », témoigne Bruno Crouzet, courtier dans le Gard.
À un peu plus de quatre mois de la fin de la campagne, le marché des vins de cépages IGP Pays d'Oc rouges montre des signes de tension. Les volumes récoltés permettront-ils d’alimenter le marché jusqu’à la fin de la campagne ? Pas sûr. La sécheresse dans le Biterrois et la grêle dans l’Aude ont fortement affecté les deux principaux bassins de production.
BEAUCOUP PLUS DE ROSÉS CETTE ANNÉE
Qui plus est, les caves ont privilégié les rosés, au détriment des rouges. Début mars, 143 000 hl de merlot rosé ont été contractualisés (contre 77 000 hl l’an dernier) et 45 000 hl de cabernet-sauvignon (contre 16 800 hl en 2014).
À la fin février, 2,2 millions d’hectolitres avaient été agréés en IGP Pays d'Oc rouge. Il faudrait pouvoir en agréer encore 1 million d’hectolitres d’ici la fin de la campagne pour alimenter les marchés au même niveau que l’an dernier et conserver un stock de 1,6 million d’hectolitres.
Sur le terrain, beaucoup pensent que ces volumes n’existent pas. Les nouveaux chiffres de récolte qui circulent semblent leur donner raison. D’abord annoncée à 12,5 millions d’hectolitres, elle ne serait que de 11,6 millions, un chiffre que les douanes n’ont pas confirmé à ce jour.
«â€¯Avec 12,5 millions d’hectolitres, on pensait arriver tout juste à faire la jonction entre les deux millésimes. Si nous avons 800 000 hl de moins, ce sera très compliqué », s’inquiète un acheteur. À moins que le marché s’essouffle à cause de la hausse des prix. «â€¯Les retiraisons restent correctes, mais elles sont déjà moins dynamiques qu’en début de campagne. Il y a encore beaucoup de vins qui ne sont pas retirés. Les deux mois à venir seront cruciaux », tempère Bruno Crouzet.
Michèle Trévoux
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