Publié le jeudi 24 mai 2012 - 13h45
« La fin de l’aide aux moûts, c’est un sujet que je vais d’emblée mettre sur la table », annonce Jérôme Despey après sa réélection, le 23 mai, à la présidence du conseil des vins de FranceAgriMer. Autre priorité : accélérer le versement de l’aide à la promotion dans les pays tiers.
Jérôme Despey a été réélu à la présidence du conseil des vins de FranceAgriMer le 23 mai 2012.
Fin avril, le gouvernement renouvelait les membres du conseil des vins de FranceAgriMer. Ils se sont réunis pour la première fois le 23 mai, reconduisant Jérôme Despey à leur tête par trente voix sur trente-deux votants. Âgé de 43 ans, le viticulteur héraultais, qui était le seul candidat à sa succession, entame ainsi son troisième mandat de président du conseil des vins.
Les sujets liés à l’OCM et aux droits de plantation sont ses priorités. Parmi ces sujets : le maintien de l’aide à l’utilisation des moûts concentrés. Selon le règlement de l’OCM, les utilisateurs de ces moûts ne seront plus aidés à partir de cette année, soit une perte de 8 à 12 millions d’euros pour les vinificateurs français.
Les viticulteurs du Midi et de Midi-Pyrénées demandent au gouvernement de trouver le moyen de compenser cette perte. Mais à ce jour, ils n’ont eu aucune réponse. « C’est un sujet que je vais mettre sur la table (du ministre de l’Agriculture, NDLR) d’emblée », explique Jérôme Despey.
Mais les chances d’obtenir une nouvelle aide sont minces compte tenu des finances publiques et du fait que la coopération a refusé, il y a quelques mois, la solution proposée par FranceAgriMer de convertir des aides OCM en DPU pour les utilisateurs historiques de moûts concentrés. Ces DPU auraient compensé le manque à gagner lié à la suppression de l’aide aux moûts. Mais les coopératives s’y sont opposées car l’aide aux moûts leur est destinée alors que les DPU vont aux viticulteurs. L’affaire était aussi compliquée à monter sur les plans juridique et administratif.
Autre sujet : le versement de l’aide à la promotion dans les pays tiers. Il souffre d’un lourd retard car FranceAgriMer a dû introduire de nouveaux critères d’examen des dossiers. Le négoce s’en plaint. Jérôme Despey veut trouver le moyen de résorber le retard. Pour autant, il ne veut pas bousculer les choses car il reste au ministre de l’Agriculture de le confirmer, par arrêté, au poste de président du conseil. Dès lors, il rouvrira également « les discussions sur les modalités de gestion des droits de plantation à l’avenir ».
Sur ce sujet qui oppose la production et le négoce, Jérôme Despey souligne : « Je serai à l’écoute de toutes les familles professionnelles pour conduire des échanges et des travaux prospectifs qui nous permettront de moderniser la filière et de gagner en compétitivité pour accroître nos parts de marchés. »
B. C.
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