Publié le vendredi 10 juin 2011 - 16h15
Si le web constitue bien un Eldorado, encore faut-il avoir les clés d’entrée. Viticer Val de Loire a organisé le 9 juin un atelier sur le thème du commerce en ligne. Alexis Desjeux, concepteur graphique et développeur de site, a rappelé un leitmotiv à la centaine de viticulteurs participants : comme dans le monde réel, vous devez rassurer votre visiteur, mais avec des techniques spécifiques à internet…
Alexis Desjeux, concepteur graphique et développeur de site. © A. AUTEXIER
« Pour rassurer votre visiteur, il faut avoir une présentation irréprochable », lance Alexis Desjeux, l’animateur de l’atelier web. Un site n’est pas un fourre-tout. Il faut prévoir certaines fonctionnalités. Et à entendre notre expert, la liste est assez longue.
Qu’il s’agisse d’un site marchand ou non, il faut réfléchir à un espace où on peut trouver des informations sur l’exploitation, une géolocalisation du domaine, des actualités, un accès multilangue (l’anglais semble un minimum), quelques animations, des conseils de consommation, éventuellement des pages dédiées à des publics spécifiques (pour les restaurateurs, pour les œnologues…).
Le tout va devoir être intelligemment agencé. L’intervenant livre un chiffre : « En moins de trois clics, l’internaute doit trouver l’information qu’il recherche. Sinon, il décroche. » Et de lancer cette remarque : « Mieux vaut faire appel à des professionnels plutôt que de vouloir tout faire soit même… »
Comme dans le monde réel, la clé du succès sur le web réside dans la mise en confiance du visiteur. Mais pour atteindre cet objectif sur la Toile, certains moyens sont spécifiques : « Si on a un site marchand, le paiement doit être sécurisé. Il faut une belle photo de chaque vin dans votre catalogue. Ce qui ne se voit pas, ne s’achète pas… »
L’information doit être régulièrement actualisée. « Au minimum, une fois par saison. Sinon, au mieux, une fois par mois. » Il est bon d’utiliser les réseaux sociaux, car cela met en confiance le visiteur de voir qu’une communauté s’intéresse au produit…
Autre conseil : il faut s’intéresser au référencement. Là encore, la phrase est lapidaire : « Ouvrir un site web sans s’occuper de ce sujet, c’est comme prévoir un caveau de vente en plein désert. » Et de distinguer le référencement naturel de celui qui est payant…
Un petit sondage opéré auprès de la centaine de participants montre que si la moitié des auditeurs présents ont bien un site web, seuls quelques trop rares viticulteurs déclarent s’occuper du référencement de leur site. Preuve qu’en matière de web, la filière a encore beaucoup à apprendre…
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A. A.
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