Publié le lundi 17 octobre 2011 - 12h17
Le préfet a pris un arrêté de lutte contre l’eutypiose. Et pour inciter les vignerons à appliquer les mesures prophylactiques recommandées, la Fédération des associations viticoles vient de passer un accord avec une entreprise locale de récupération des bois.
La FAV a organisé des visites de vignes pour constater l’avancée de la maladie. Parmi les participants : Jean-Max Manceau, président de la FAV 37 et 72, Christophe Rossignol, conseiller régional du groupe Les Verts, Guillaume Lapaque, directeur de la FAV et Michel Chaumier, représentant des services du ministère de l’Agriculture. © C. GRESSIEUX
La Fédération des associations viticoles d’Indre-et-Loire et de la Sarthe vient d’obtenir des avancées concrètes pour lutter efficacement contre les maladies de bois qui asphyxient le vignoble. Le 3 octobre dernier, un arrêté préfectoral rendant obligatoire la lutte contre l’eutypiose a été pris. Il généralise dans tous les vignobles les mesures prophylactiques recommandées par la note nationale sur les maladies rédigée en 2007.
Les souches malades, mortes ou les parties mortes de ceps vivants doivent être brûlées ou abritées de la pluie pour éviter tout risque de contamination. Enfin, pour inciter les vignerons à appliquer cette mesure, la FAV vient de passer un accord avec une entreprise locale de récupération de bois : La Chinonette. Celle-ci va collecter les pieds de vignes, les broyer et les commercialiser pour une utilisation au barbecue. Différents points de collecte vont être mis en place sur le territoire pour faciliter le ramassage.
Les maladies du bois représentent un véritable fléau pour la viticulture. Depuis l’interdiction par la France en 2001 d’utiliser l’arsénite de sodium dans les vignes, ces maladies gagnent du terrain.
En octobre 2010, le préfet du département, Joël Filly, s’était rendu dans le vignoble de Mosnes (AOC Touraine Amboise), pour y constater l’étendue des dégâts engendrés par l’esca, le black dead arm et l’eutypiose. Le coût de ces maladies avait alors été rendu public : pour le seul département de l’Indre-et-Loire, cela représente entre 12 et 14 millions d’euros par an.
Lors du conseil de bassin viticole Val de Loire-Centre, le 28 avril dernier, la FAV avait demandé la réouverture d’un observatoire contre ces maladies et qu’un arrêté préfectoral rende obligatoire la lutte prophylactique. C’est chose faite. Moins de six mois plus tard, l’Observatoire des maladies du bois, grâce à la mobilisation des services de l’État, va être réactivé sur l’ensemble du Val de Loire, seul vignoble à relancer cette structure suite à l’arrêt des financements étatiques en 2009.
Claire Gressieux
Pépinières MercierÂ
Des plants de vigne plus sains
Publié le 12 septembre 2011
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