Publié le mercredi 29 mai 2013 - 17h32
Sept Français sur dix ne savent pas ce qu’est un vin IGP. Pourtant, une majorité d’entre eux l’associe à une « promesse de qualité » et de « garantie d’origine » selon une étude réalisée par un cabinet spécialisé. La filière des vins IGP se prépare à communiquer auprès du grand public.
Sept consommateurs sur dix interrogés lors d’une étude ne savent pas ce qu’est un vin IGP. © J.-C. GUTNER
« Je ne sais pas ce qu’est un vin à indication géographique protégée mais cela à l’air bien… » C’est en substance ce que pensent les consommateurs selon une étude réalisée début mars par le cabinet Gatard pour le compte d’InterIGP (association réunissant les cinq interprofessions de vins à IGP).
Depuis le 1er août 2009, les vins de pays sont des indications géographiques protégées (IGP). « Après trois campagnes de mise en place de la nouvelle dénomination dans notre quotidien, sur nos étiquettes, nous voulions savoir où en était le consommateur », a expliqué Denis Roume, le président d’InterIGP, le 28 mars lors d’une conférence de presse.
Le cabinet Gatard a mené son étude auprès d’un échantillon représentatif de 200 consommateurs de vin. 74 % d’entre eux n’ont jamais entendu parler d’indication géographique protégée et encore moins du simple sigle IGP !
« Toutefois, au niveau sémantique, la dénomination est très intéressante lorsqu’elle est associée au secteur du vin », relève le sociologue Christian Gatard, en charge de l’étude. Et d’expliquer que lorsqu’on montre le logo européen sur une bouteille de vin, 78 % des interrogés considèrent qu’un vin IGP évoque une promesse de qualité, voire un vignoble renommé avec la garantie d’une origine (75 %).
« L’indication géographique évoque un territoire et une culture. C’est une démarche en phase avec le courant de recentrage sur les racines », résume le sociologue. Bref, la mention est certes méconnue, mais bien dans l’air du temps. Mieux : pour 75 % des consommateurs de vins interrogés, cette mention est préférable à l’ancienne dénomination vin de pays. Pour 68 %, l’IGP évoque davantage la qualité et pour 39 %, l’IGP paraît plus noble et plus rassurante.
« Cette étude est le préambule à notre campagne de communication sur les vins IGP qui devrait être lancée d’ici la fin de l’année », a annoncé Denis Roume.
Le poids des 75 vins à IGP en France
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