Publié le lundi 17 février 2014 - 15h23
Récolte tardive et pression du marché concourent à un afflux des demandes de label à l’ODG Pays d’Oc. Malgré les moyens supplémentaires déployés, les délais se sont allongés, ce qui freine les enlèvements.
C’est une campagne sans précédent que connaît l’IGP Pays d’Oc. La forte demande des metteurs en marché dont les stocks étaient au plus bas en fin de campagne dernière, conjuguée à une récolte 2013 tardive, provoque de sérieux encombrements au niveau des labels.
Le cahier des charges de l’IGP Pays d’Oc impose en effet un contrôle organoleptique de la totalité des volumes revendiqués. Chaque année, ce goulot d’étranglement du passage au label provoque des tensions mais, cette année, l’ODG est carrément en surchauffe.
L’organisme a bien recruté de nouveaux dégustateurs et embauché du personnel saisonnier, mais ces mesures n’ont pas suffi à fluidifier la procédure. Les délais se sont donc allongés.
Le coup de feu a été particulièrement marqué en janvier, où le rythme des labellisations s’est envolé : 835 cuves ont été prélevées et dégustées chaque semaine, alors qu’habituellement, à la même période, le rythme oscille entre 730 et 780 cuves hebdomadaires. L’envolée du marché des blancs et des rosés a évidemment contribué à cette accélération sans précédent : fin janvier, 80 % des volumes de rosés et 60 % des blancs d’une campagne « classique » ont d’ores et déjà été certifiés et contractualisés.
Accroître le nombre de dégustateurs
« Nous avions pris les devants en présentant un maximum de dossiers en décembre. Mais pour certains dossiers déposés en janvier, nous avons eu quatre semaines de délai pour obtenir le label », témoigne Jean-Louis Rèfle, le directeur de la cave de Montagnac, dans l’Hérault. « Toutes les caves avec lesquelles je travaille ont eu le même souci, confirme le courtier gardois Bruno Crouzet. Les délais de labellisation ont freiné les enlèvements. »
L’ODG indique qu’elle ne pourra aller au-delà de 835 cuves par semaine. Actuellement, toutes les dégustations ont lieu à Montpellier (Hérault). Certaines caves suggèrent donc d’en organiser également sur Narbonne (Aude) et sur Nîmes (Gard), ce qui pourrait accroître le nombre de dégustateurs.
« C’est très bien de déguster toutes les cuves, c’est sans doute ce qui fait la force et le succès de l’IGP Pays d’Oc, mais il faut absolument régler ce problème d’engorgement, sinon les acheteurs risquent de se reporter sur les VSIG. J’ai d’ailleurs eu quelques cas de report cette année », soutient Bruno Crouzet.
Michèle Trévoux
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