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Hérault Une parcelle de vigne sert de piste d’atterrissage

Publié le jeudi 16 août 2012 - 17h02

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Contraint d’atterrir en urgence suite à une panne mécanique, un avion de tourisme s’est posé dans une parcelle de vigne à Frontignan (Hérault), dimanche 12 août. Il n’y a aucune victime parmi les quatre occupants de l’appareil. Moins d’une trentaine de ceps ont été abîmés et les vendanges devraient se dérouler normalement d’ici la fin du mois. C’est la seconde fois qu’une telle histoire arrive à la famille de vignerons, propriétaire de la parcelle.

Hérault : une parcelle de vigne sert de piste d’atterrissage. © I. JUPIN/MIDI LIBRE

Hérault : une parcelle de vigne sert de piste d’atterrissage. © I. JUPIN/MIDI LIBRE

« Je n’ai pas vraiment eu le choix de l’endroit où poser l’avion. D’un côté, il y avait des habitations, de l’autre, des vignes. J’ai choisi les vignes. La chance que j’ai eue, c’est qu’il n’y avait pas de palissage sur cette parcelle. Sinon, cela aurait été beaucoup plus problématique… » C’est ainsi que Lionel, 27 ans, pilote d’avion, instructeur à l’aéro-club de Montpellier, raconte son atterrissage en urgence qui a eu lieu dimanche 12 août, du fait d’un problème mécanique. Ni lui, ni ses trois passagers n’ont été blessés dans l’incident.

Le lendemain matin, Bernard Rebois, viticulteur à Frontignan, a été informé par le maire de la commune qu’un avion avait atterri dans l’une de ses parcelles. L’homme d’un naturel apparemment calme et posé s’est alors rendu sur place. « Comme tout c’est bien terminé, j’ai pris l’incident avec humour. Nos vignes ne sont pas palissées comme souvent dans la région. Toutefois, la parcelle attenante à la nôtre, l’est. Le pilote a eu de la chance… »

Côté dommages : moins d’une trentaine de ceps ont été abîmés. « La parcelle est en indivision avec mon frère et ma sœur. Il va falloir arracher ces pieds abîmés et replanter. La perte doit être prise en charge par notre assureur », raconte-t-il.

Le plus étonnant dans l’histoire, c’est que c’est la seconde fois que les vignes de la famille servent de piste d’atterrissage d’urgence. « La première fois, je m’en souviens vaguement parce qu’à l’époque j’avais cinq ou six ans, précise-t-il. Mais mon frère, plus âgé, m’a bien confirmé les faits. » Reste à savoir si le fameux adage jamais deux sans trois se vérifiera…

A. A.

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