Publié le mercredi 25 avril 2012 - 18h12
Le gel de la nuit du 16 au 17 avril n’a pas épargné les vignes bergeracoises. L’ensemble du vignoble est touché, avec une moyenne de 30 à 40 % de bourgeons détruits. Certaines parcelles, notamment en bas de coteaux, accusent même des dégâts de 60 à 80 %.
« On se rend compte des dégâts au fur et à mesure des jours qui passent », note Paul-André Barriat, le président de la Fédération des vins de Bergerac. Dans la nuit du 16 au 17 avril dernier, le thermomètre est descendu en moyenne à - 3 °C, voire à - 4°C en certains endroits.
Le gel a touché l’ensemble du vignoble à des degrés divers. Localement, les dégâts sont importants. « En moyenne, 30 à 40 % des bourgeons sont détruits, mais dans certains bas de coteaux, cela peut aller jusqu’à 80 % », rapporte Laurent Colombier, de la chambre d’agriculture de Dordogne. C’est le cas notamment dans les bas de coteaux de Pécharmant, Le Fleix, Saint-Laurent-des-Vignes, Lamothe, Montravel, Monbazillac et Lamonzie-Saint-Martin.
Ce gel printanier risque d’avoir des conséquences sur le volume de la récolte de Bergerac. « Pour certains viticulteurs, c’est une catastrophe, cela risque de mettre en péril leur entreprise », déplore Paul André Barriat.
« Le merlot est assez fertile. On suppose que les contre-bourgeons vont repartir et porter au moins une grappe. Pour les blancs, sémillon ou sauvignon, moins fertiles, c’est moins sûr », précise le technicien viticole.
Tous les bourgeons n’avaient pas débourré au moment du gel. « Sur une même latte, certains ont donc gelé et d’autres pas », précise Paul-André Barriat. Cette gelée va donc accentuer l’hétérogénéité du débourrement.
« Celle hétérogénéité risque de se retrouver au moment de la fleur et de la maturité. Elle aura une incidence sur le positionnement des traitements, puisqu’on pourra avoir des parties de parcelles à un stade réceptif aux maladies et d’autres pas. Il faudra raisonner par îlot », explique Laurent Colombier.
Le gel a également touché la Gironde, mais dans une moindre mesure. Les techniciens ont recensé quelques dégâts dans le secteur de Coutras. « Il s’agit de parcelles ou de portions de parcelles touchées mais pas des hectares entiers. Il n’y a rien d’inquiétant », souligne Stéphanie Flores, de l’Adar de Coutras.
Le gel d’hiver a fait des dégâts dans les plantiers Or, le 9 février, le thermomètre est descendu à - 16 voire - 17°C. Des températures qui ont été fatales pour beaucoup de pieds. « Lorsqu’on fait des coupes, on constate que seul le porte-greffe reste vert », rapporte le technicien. Selon les taux de mortalité, les vignerons devront complanter ou carrément replanter ces parcelles. |
C. S.
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